Directeur de publication : Thomas MESZAROS
Responsables pédagogiques : Jean-Luc LAUTIER & Antoine CRÉTIEN
I. Vers la fin de la pandémie ?
La pandémie a fait à ce jour plus de 500 000 morts depuis que la Chine a fait état de l’apparition de la maladie en décembre. Elle n’est pas encore sous contrôle en Amérique ou en Asie alors que le déconfinement se poursuit en Europe malgré le rebond du nombre de cas. La plupart des pays de l’Union européenne ont atteint leur pic début avril, mais plusieurs pays d’Amérique du Nord et du Sud peine à contenir l’épidémie du fait de mesures sanitaires limitées.
A. Deuxième vague en Asie
Sur le continent asiatique, de façon générale, il n’y a que la Corée du Sud qui affronte effectivement une seconde vague. Le pays a vu apparaître de nombreux clusters depuis le mois de mai, quasiment exclusivement dans la région de la capitale Séoul. L’actualité dans le pays est plutôt dominée par les tensions avec la Corée du Nord, le président du Sud appelant le Nord à mettre officiellement fin à la guerre de Corée. En effet, au 25 juin 2020 (date du 70 anniversaire de l’éclatement du conflit), aucun traité de paix n’a été signé, seulement un cessez-le-feu. Le Nord a aussi annoncé mettre fin à ses plans militaires qui visaient le Sud, que nous avions rapportés dans notre veille précédente.
En Chine, on craint une deuxième vague au point de reconfiner partiellement Pékin, la capitale. Ce reconfinement que le pouvoir central essaie de camoufler sous d’autres mesures est problématique car il affirme depuis plusieurs semaines maintenant qu’il a vaincu la maladie. Les nouveaux cas détectés sont liés à un marché à Pékin, comme à Wuhan en janvier, mais ce marché là est 22 fois plus grand que celui de Wuhan. Le risque épidémique est donc bien plus important. En réponse, la plupart des marchés de Pékin ont été fermés et des zones d’habitations sont en quarantaine. La réaction du pouvoir a été très rapide et importante, signe de son inquiétude alors qu’il est toujours sous le feu des critiques et que sa communication en pâtit.
Au Japon, l’écart se creuse entre les régions. 17 préfectures n’ont rapporté aucun nouveau cas depuis la levée de l’état d’urgence, il y a un mois, alors que la capitale Tokyo a eu la moitié des nouveaux cas au niveau national (748 nouveaux cas). Le nombre de nouveaux cas en quarantaine dans les aéroports de Tokyo est lui aussi en hausse, alors que l’épidémie ralentit partout ailleurs dans l’archipel.
Le Vietnam, lui poursuit sa série et n’a plus rapporté de nouvelles infections locales depuis 70 jours. Le pays rouvre peu à peu ses frontières avec d’autres États, et pourrait figurer sur la première liste de pays avec lesquels l’Union Européenne autorise à nouveau les déplacements.
B. Clusters en France et en Europe
Malgré la quasi-fin des mesures restrictives en Europe occidentale, de nouveaux clusters apparaissent en France et en Europe. Au 22 juin, on faisait état de neuf foyers d’infection actifs à Paris, pour un total de 42 clusters en Île de France (88 dans la région depuis le début du déconfinement). 83 étaient en cours d'investigation en France, avec une surveillance particulière de l’épidémie en Outre-Mer et Guyane.
En Guyane la situation inquiète, le nombre de personnes atteintes par le coronavirus augmente de façon exponentielle. Au 1er juillet la collectivité territoriale unique compte 4 268 cas, 16 décès sur une population de 300.00 habitants. De nouvelles structures ont été mises en place, pour soulager les services de réanimation, des évacuations sanitaires vers les Antilles sont en cours, un hôpital de campagne qui aura vocation à accueillir les patients qui n'ont pas le coronavirus pour soulager les autres hôpitaux sera opérationnel au 1er juillet. Enfin, l'état d'urgence sanitaire sera prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane, comme à Mayotte, car le virus y circule encore activement.
Le niveau d’alerte reste élevé dans ces départements, en raison d’une part du nombre de cas et d’autres part de la faible offre de soin, qui rend la gestion de la crise bien plus tendue et difficile.
Le virus continue pourtant de circuler en France et en Europe. De nouveaux foyers et des regains de cas ont été constatés, particulièrement en Allemagne et au Portugal. Le Portugal a dû imposer un nouveau confinement partiel, tandis qu’un confinement local a été remis en place en Allemagne, dans la région de Rhénanie-Nord-Westphalie. Un « cluster géant » de plus de 1000 cas a été découvert dans un abattoir de la région, qui est d’ailleurs le plus grand d’Europe. Cela fait craindre une deuxième vague dans le pays, alors que les frontières sont maintenant ouvertes. Ces mesures drastiques (reconfinement à l’échelle locale de plus de 600 000 personnes), prises à dix jours du début des vacances scolaires dans cette région très peuplée et très industrialisée, visent « à calmer la situation » et « accroître les tests ». Elles ont été accueillies avec soulagement par la population même si, pour certains, les autorités auraient dû agir plus tôt.
C. Une situation critique sur le continent américain
Le continent américain est aujourd’hui considéré comme l’épicentre de l’épidémie. L’analyse du nombre de nouvelles infections sur les quatorze derniers jours, souligne que le Covid-19 ne montre pas de signe de fléchissement sur le continent américain. Le taux de contamination s’élève à 107 pour 100 000 personnes aux États-Unis, 190 pour 100 000 au Brésil. Ces taux sont bien au-dessus du taux européen qui est de 16 pour 100 000 personnes.
Jeudi 25 juin, le Washington post titrait « Coronavirus deaths lag behind surging infections but may catch up soon ». Selon les comptes du journal, les États-Unis ont enregistré plus de 2,4 millions de cas et plus de 126 000 décès depuis le début de la pandémie ce qui en fait le pays le plus endeuillé du monde. La crainte est aujourd’hui celle d’une vague de décès massive forçant les autorités à rétablir des mesures de confinement empêchant une réelle relance économique. En effet, mercredi 24 juin, les nouveaux cas de Covid-19 se sont « envolés » aux États-Unis. Plus de 36 000 nouvelles infections ont été signalées en une seule journée par les ministères de la Santé des États. Les États du sud du pays sont particulièrement touchés. Le Texas, la Floride et la Californie ont recensé plus de 5 000 nouveaux cas chacun. Le Los Angeles Times déplore ce « pic alarmant de Covid-19 qui fait craindre que l’État ne commence à perdre cette bataille ».
Pourtant, le président américain a maintenu son premier meeting post confinement à Tulsa (Oklahoma) souhaitant prouver son retour grandiose auprès de ses fidèles, bien que l’État connaisse une forte hausse du nombre de cas. Comme l’explique une tribune de l’IRIS intitulée Trump, président du chaos [1], l'événement qui avait fait vendre « près d’un million de billets » et qui allait faire reprendre à la « majorité silencieuse » l’avantage politique et médiation n’était pas une réussite. En pleine pandémie, avec six membres de l’équipe d’organisation diagnostiqués positifs au Covid-19, la salle omnisport du Box Center était loin d’être pleine. Sans masques et sans consignes de distanciation physiques, les organisateurs avaient fait signer une décharge sanitaire aux participants de l’évènement. Diverses raisons expliquent le nombre réduit de personnes présentes sur place : la pandémie, les manifestations, la possibilité de regarder le meeting en live sur Youtube… Toutefois, le Président sortant est effectivement en baisse dans les sondages au niveau national, sa gestion de la crise sanitaire étant vue comme désastreuse par une grande partie des Américains. Corentin Sellin, spécialiste de la politique américaine, explique à RTS que les Américains sont également nombreux à reprocher à leur Président « d'avoir pris trop de temps à prendre la mesure de la crise sanitaire, qu'il n'a cessé de minimiser en février ». Il ajoute qu’alors que les « États-Unis connaissent en ce moment leur pic de mortalité du coronavirus, ces paroles reviennent hanter Donald Trump et soulignent qu'il n'a pas eu la première réponse que l'on attendait d'un président. Il est aussi victime de sa parole, libérée bien sûr, mais toujours très excessive ».
« Si en novembre les États-Unis restent dans une situation aussi désastreuse qu'aujourd'hui (...), si les manquements de l'État, qui sont très soulignés, la gestion des masques, celle des fonds de secours, si tout cela continue à dysfonctionner... il sera très difficile pour [ Donald Trump ] de ne pas être perçu comme responsable » Corentin Sellin, professeur agrégé d'histoire et spécialiste des États-Unis
De plus, le prestige des États-Unis se voit mis à mal par la potentielle décision européenne de prolonger la fermeture de ses frontières au-delà du 1er juillet pour les voyageurs en provenance de pays n’ayant « pas réussi à contrôler le fléau ». Cela met en exergue un rejet national et international de sa gestion de la crise sanitaire. Malgré cela, Donald Trump continu de minimiser l’importance de l’épidémie sur le territoire des États-Unis affirmant « Quand vous faites plus de tests, vous allez trouver plus de gens, plus de cas ! Je leur ai dit : ralentissez le nombre de tests, s’il vous plaît ! ».
L’Amérique latine est elle aussi durement frappée. Plus de 2 millions de cas de Covid-19 ont été recensés depuis le début de l’épidémie. Le Brésil connaît plus d’1,2 millions de cas et plus de 55 000 décès et la crise sanitaire a exacerbé les tensions politiques et sociales dans le pays, provoquant de nombreuses manifestations à travers le pays. Cependant, le bilan brésilien pourrait être bien plus lourd. Le pic de l’épidémie n’est pas clairement dessiné, le manque de test dont souffre le pays et le manque de transparence du ministère de la Santé laisse envisager une réelle proportion de cas bien plus élevée qu’annoncée.
La pandémie dans la région a impacté deux mécanismes essentiels de la responsabilité démocratique : le système électoral et sa mobilisation. La propagation du virus a fait grimper le mécontentement populaire concernant la gouvernance de ces pays et cela a mis en exergue la nécessité de rénover la démocratie dans la région. Cette période de crise sanitaire aura très certainement des conséquences visibles sur la politique de la région et cela devra être étudié plus en profondeur.
II. Vers une situation de post-crise mondiale ?
A. Une relance de l’économie
La reprise de l'économie est plus forte que prévu en Europe. Cependant, le Conseil Européen du 17 juin consacré au plan de relance n’a rien donné, alors que le temps presse. La prochaine présidence allemande du Conseil de l’UE sera déterminante pour la négociation du plan de relance. Son leadership accepté dans l’Union, son positionnement de fond pour la relance et la relatio privilégiée entre la Chancelière allemande et la présidente de la Commission Européenne sont autant de raisons d’espérer une issue positive. La question du remboursement de l’emprunt sera certainement le plus important point de crispation dans ces négociations, à travers la question des ressources propres et d’une fiscalité européenne. Les effets des actions de la BCE depuis le début de la crise se font aussi sentir, et crédibilisent le recours à une action européenne plutôt qu’à une somme d’actions nationales. L’Europe continue également de mettre la pression à la Chine dans les négociations, sur le sujet du coronavirus mais aussi du statut de Hong-Kong ou des liens économiques. Celle-ci est dans une situation budgétaire délicate, et semblerait plus stimuler son économie qu’elle ne le dit.
L'accélération de cette reprise se confirme en France, malgré les nombreuses entreprises en difficulté. Aux Etats-Unis, le président Trump a annoncé le gel des visas de travail pour « protéger le marché du travail », alors que le pays a atteint son plus haut taux de chômage depuis la guerre. Il n’exclut pas non plus de suspendre les relations économiques avec la Chine. Cette méthode de repli sur soi est à l’antagonisme de la situation ailleurs dans le monde. La reprise du commerce mondial semble en bonne marche, et il serait possible qu’aussi dure qu’ait été cette récession, elle soit aussi la plus courte. Cependant, cette reprise pourrait plutôt être un rattrapage, et qu’une fois passée l’euphorie consommatrice du déconfinement elle se tasserait.
B. La reprise des activités culturelles en France
La crise sanitaire a fait craindre une chute du mécénat culturel au profit d’autres urgences sanitaires ou sociales. Selon une étude en date du 23 juin de l’Admical [2], association pour le développement du mécénat industriel et commercial, en France : 95 % des entreprises interrogées disent avoir réalisé des actions de mécénat spécifiques au Covid-19, ou en avoir l’intention. En outre, 31 % des répondants ont même augmenté leur budget mécénat afin de répondre à l’urgence de la situation.
Source Admical / Copyright : Admical / Utilisation non commerciale
Lien de l'infographie : Etude COVID_VF 22.06
En effet, les domaines du social et de la santé, liés à la crise sanitaire, recevront plus de soutien des mécènes à l’avenir. Une forte baisse du mécénat sportif est à craindre car il est porté par des TPE et PME, premières victimes de la crise économique à venir. La culture, habituellement 2ème domaine investi par les mécènes (38%) et représentant un quart du budget global du mécénat, elle pourrait apparaître désormais comme moins prioritaire. Debiesse, patron de l’Admical, admet que « Pour le moment, les entreprises renoncent aux opérations de relations publiques, car elles craignent que le public ne soit pas au rendez-vous ». Les entreprises vont vouloir travailler sur des sujets d’inclusion et sur l’ancrage territorial face aux fractures que la crise sanitaire a mis en exergue.
Fin mai, la Fondation du patrimoine accusait une baisse de 45 % au niveau de sa collecte de dons. Mais la directrice générale, Célia Verot, affirme que « les mécènes traditionnels liés par des contrats annuels ou pluriannuels ne se dédisent pas, ne serait-ce que pour une question de réputation et de crédibilité ». Par exemple, Caroline Guillaumin, directrice de la communication de la Société générale, groupe qui a dégagé un fonds supplémentaire de 2 millions d’euros pour le monde de la musique, annonce que : « Nous sommes mécène depuis trente ans, et nous ressentons, face à nos partenaires, la même responsabilité que celle que nous avons en tant qu’employeur vis-à-vis de nos salariés ou de nos clients ».
Toutefois, dès le 6 moi, le gouvernement français lançait une série de mesures visant à venir en aide au secteur culturel impacté par la crise et à « révolutionner l’accès à la culture et à l’art ». L’Élysée affirme que « le filet de sécurité est en place, aucun secteur n’est oublié ». En effet, un texte prolongeant jusqu’au 31 août 2021 les droits à l’assurance-chômage pour tous les intermittents en cours d’indemnisation doit être soumis au Conseil national des professions du spectacle. Le gouvernement a également mis en place pour l’été 2020 l’opération « vacances apprenantes » reposant sur plusieurs dispositifs allant de l'école ouverte à des séjours en colonies de vacances, dans le respect des consignes sanitaires. L’objectif est le renforcement des apprentissages, la culture, le sport et le développement durable. Pour inciter les intermittents à s’impliquer dans l’opération un décret « relèvera à 140 heures pour les moins de 50 ans (contre 70 heures actuellement) et à 170 heures pour les plus de 50 ans (contre 120 heures) le plafond des heures d’enseignement artistique pouvant être prises en compte dans le calcul de leurs droits ». De plus, un fonds d’indemnisation et de garantie à hauteur de 50 millions d’euros, dans la limite de 20 % du capital assuré et d’un plafond de 1,2 million d’euros a été accordé par le gouvernement aux producteurs de cinéma et de séries télévisées une solution leur permettant d’être prémunis contre les risques du Covid-19. Enfin, les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), mobilisées conjointement avec les collectivités territoriales sont chargés de la mise en œuvre de la politique de soutien du ministère. Des réunions régulières Etat-Région et plusieurs groupes de travail permettent d’évaluer la situation, d’identifier les besoins et de coordonner les différentes actions en faveur de la culture sur le territoire.
Cependant, à ce jour, malgré la réouverture des musées et des cinémas, la crise du secteur culturel est loin d’être terminée. L’inquiétude grandit quant à l’avenir des grandes salles de spectacles, ne sachant pas dans quelles conditions elles pourront rouvrir en septembre.
C. L’anticipation d’une deuxième vague
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus a, cette semaine, appelé les gouvernements et les sociétés à se préparer à d’éventuelles futures pandémies, qui pourraient survenir « dans n’importe quel pays à n’importe quel moment et tuer des millions de personnes parce que nous ne sommes pas préparés » et a averti « Nous ne savons pas où ni quand la prochaine pandémie se produira, mais nous savons qu’elle aura un impact terrible sur la vie et l’économie mondiales ». Sur le long terme l’avenir apparaît évidemment incertain, cependant, en ces temps de crise, il l’est aussi sur le court terme. Le manque de consensus scientifique sur la potentielle seconde vague épidémique brouille les perspectives. Certains experts disent qu’il n’y aura plus de vague. D’autres, plus nombreux, considèrent qu’il y a un risque non négligeable à l’automne, dans un ou deux ans, voire en 2024. D’autres considèrent que le virus va peut-être circuler pendant des années sans faire de nouvelles vagues.
À ce jour, l’inquiétude se maintient envers une possible recrudescence de nouveaux cas conduisant à l’émergence d’une seconde vague. Toutefois, les nouveaux cas se propageant à travers le monde comme évoqué précédemment ne serait, pour le directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’OMS Michael Ryan, que la suite de la première vague puisque « la majeure partie du monde est encore aujourd’hui en proie à la première vague de la pandémie ». En effet, la plupart des nouveaux foyers d’infection pourraient être considérés comme la conséquence logique de la sortie de confinement.
« Il n’est pas du tout surprenant que les pays sortant d’une situation de confinement puissent avoir des foyers de la maladie, (…) ce n’est pas nécessairement une deuxième vague », Michael Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’OMS
Une potentielle nouvelle vague devrait ainsi être précédée d’un creux prolongé dans le nombre de nouvelles contaminations et se caractériser par la démultiplication rapide des infections. Mais aujourd’hui, la priorité des Etats, dont la France est d’éviter de devoir reconfiner leurs territoires. Il est nécessaire de traquer le virus en effectuant des tests à grande échelle afin de remarquer les potentiels signaux faibles permettant de prendre des mesures adaptées à la situation. Enfin, les États ont, au cœur de la crise, fait face à leurs faiblesses, il faut ainsi se préparer pour, cette fois-ci, être prêt à tous les niveaux comme l’explique l’OMS. Ainsi, en France, Olivier Véran affirme préparer le système de santé France à toute éventualité et a déclaré : « nous avons décidé d’être en mesure d’armer a minima 12 000 lits de réanimation dans les hôpitaux et d’admettre 30 000 malades en réanimation » (contre 9 000 pendant la première vague) et « Nous avons acquis de nombreux respirateurs, nous consolidons un stock national de médicaments de réanimation et, d’ici à la fin de l’été, nous aurons plus de médicaments en stock que ce que nous avons utilisé au cours de la première vague ».
[1] IRIS, Marie-Cécile Naves, « Trump, Président du chaos », publié le 22 juin 2020, (en ligne). Disponible sur : https://www.iris-france.org/148025-trump-president-du-chaos/
[2] Admical, « Étude COVID 19 : Premiers impacts sur l’engagement des mécènes » publiée le 22 juin 2020, (en ligne). Disponible sur : http://admical.org/sites/default/files/uploads/etude_covid_vf_23.06_0.pdf
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