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Le Covid-19 au Cameroun

Dernière mise à jour : 8 juin 2020

Par Elsa BOURROUILH

Le monde entier est désormais en proie à une crise sanitaire inédite. En effet, le 31 décembre, un virus inconnu est apparu en Chine, à Wuhan [1]. Ce virus, le Covid-19, a rapidement atteint toutes les zones du monde, entrainant une pandémie de très grande ampleur. Ce virus se propage très rapidement, par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par un individu contaminé et donc contagieux [2].


Il s’agit donc d’une crise[3] sanitaire de vaste ampleur. Les crises sanitaires sont « des évènements touchants réellement, ou potentiellement un grand nombre de personnes, affectant la santé, et pouvant éventuellement constituer un facteur significatif de mortalité ou de surmortalité. » [4]


Depuis le début de cette crise sanitaire, plus de deux millions et demi de personnes ont été infectées par le coronavirus dont plus de 170 000 décès [5] dans 185 pays [6]. Nous nous focaliserons ici sur le Covid-19 au Cameroun. Si l’Afrique subsaharienne a longtemps été épargnée, le premier cas de coronavirus dans la région a été recensé le 25 février 2020, au Nigéria, État frontalier du Cameroun [7].


Au Cameroun, on recensait le 21 avril 2020 à 09h00, 1163 cas officiels, dont 42 morts [8]. Le premier cas identifié était un Français signalé le 6 mars 2020 à Yaoundé [9]. Sylvain Nga Onana, le président du Syndicat national des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé, interrogé par Le Monde indique qu’il craint une multiplication par mille des chiffres officiels liés à ces centres qui ne comportent pas forcément de personnels soignants diplômés [10]. Au Cameroun, le risque est donc une augmentation massive des chiffres due à un manque de référencement des cas. Cette menace pourrait ainsi engendrer une propagation plus virulente du Covid-19 dans la population.


Pour faire face à cette épidémie, le gouvernement a pris différentes mesures telles que la fermeture des frontières aériennes et terrestres (excepté pour les biens essentiels), la suspension des visas d’entrée, la fermeture des établissements scolaires, l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes ainsi que la fermeture des bars et restaurants à partir de 18h [11].


Par ailleurs, 1 500 agents ont été dépêchés à Douala par le gouvernement pour sensibiliser la population aux mesures de prévention et identifier les individus infectés [12].


Ces mesures ne semblent pas suffisantes pour endiguer la propagation de ce virus. En effet, dans les pays touchés plus tôt par cette pandémie, les mesures ont été largement plus strictes. En France, la population est confinée depuis plus de trois semaines, seules les entreprises essentielles à la vie du pays continuent leur activité, le reste de la population devant se cantonner au télétravail et aux sorties strictement nécessaires. Ailleurs, en Chine, toute la région de Wuhan avait été totalement confinée, allant jusqu’à la livraison des repas sur le pas de la porte des habitants. Au final, de nombreux pays confinent leurs populations afin d’enrayer la propagation du virus. Ces pays peuvent se permettre de telles mesures étant donné le mode de vie de leurs habitants, avec un niveau de vie plus élevé et dépendant moins du travail du jour pour la survie du lendemain.


Ainsi, si la moitié de l’humanité est aujourd’hui confinée chez elle, cette mesure ne semble pas opportune au Cameroun. Une couverture chômage existe au Cameroun [13]. Toutefois, elle ne permettrait pas de vivre, étant donné le faible pourcentage d’allocation versé, par rapport à un salaire souvent très modeste déjà (moins de 200 € par mois en moyenne [14]). De ce fait, si la population se confine chez elle et arrête donc de travailler, elle n’aura tout simplement plus de moyens de subsistance.


Paul Biya, président du Cameroun, a annoncé le 15 avril 2020 la libération de 2 000 à 3 000 prisonniers pour désengorger le milieu carcéral [15]. Cette mesure avait été demandée par la commission des droits de l’Homme de l’ordre des avocats du Cameroun et ne les satisfait que partiellement étant donné que ces chiffres ne correspondent qu’à environ 1% de la population carcérale [16], ce qui ne semble pas suffire pour endiguer l’épidémie dans les prisons camerounaises.


D’autre part, cette apparition de Paul Biya, chef de l’État camerounais depuis 1982, fait taire les rumeurs qui persistaient depuis quelques semaines, marquées par son absence totale de la vie camerounaise et internationale. En effet, la veille de cette prise de position, son opposant, Maurice Kamto avait requis de l’Assemblée Nationale qu’elle constate la vacance du pouvoir au vu de l’inaction complète du chef de l’État face à la crise [17].


Par ailleurs, la population camerounaise avait tendance à qualifier ce virus de « maladie de Blancs » [18], n’imaginant pas qu’il pourrait se propager jusqu’à leur pays et les contaminer [19]. De plus, la religion étant très prégnante dans cette région, certains estimaient qu’étant les « enfants de Dieu », ils ne « craign[aient] rien » [20]. Beaucoup prenaient donc cette maladie à la légère, n’imaginant pas un instant qu’elle pourrait arriver jusqu’à eux. Les gestes barrières recommandés par l’OMS étaient donc loin d’être de mise. Pour cause, une immense majorité de la population rurale n’a pas d’accès à l’eau courante et ne peut donc se laver les mains qu’avec une eau sale. Par ailleurs, en milieu urbain, les distances de sécurité à observer pour éviter la propagation du virus ne peuvent être respectées aux vues de la densité dans les villes.


La chloroquine est l’un des médicaments pouvant potentiellement être efficace contre le Covid-19. Toutefois, aucune étude approuvée par l’OMS n’a démontré l’efficacité de ce médicament dans le traitement contre le coronavirus. Étant un antipaludique couramment utilisé en Afrique, les populations se ruent donc sur ce médicament, quitte à provoquer une pénurie [21]. En outre, cette précipitation sur la chloroquine semble indiquer qu’une grande partie de la population s’adonnera à l’automédication, largement contre-indiquée [22].


En outre, les personnels soignants se trouvent démunis d’équipements alors qu’ils doivent faire face à un nombre de patients grandissant. C’est notamment le cas dans le centre de santé de l’Amitié, à Douala. Les professionnels de la santé se retrouvent sans gants, sans gel hydroalcoolique et sans masque, beaucoup trop couteux pour ces organismes [23].


A cause du manque de centres médicaux officiels dans le pays, de nombreux centres de santé ne sont pas légaux. C’est notamment le cas de ce centre de santé de l’Amitié à Douala. Ces centres, pourtant hors-la-loi car non officiels, sont nécessaires aux populations excentrées qui vivent dans des déserts médicaux absolus. En aout 2019, l’Ordre national des médecins du Cameroun avait recensé au minimum 3 400 centres de ces « mouroirs » [24]. Dans la plupart de ces centres, aucun personnel soignant diplômé n’est présent [25]. Les méthodes de soin sont donc approximatives et le matériel inadéquat.


Le Ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie a indiqué que des formations étaient mises en place pour préparer les soignants à cette nouvelle maladie : « L’objectif est de former le plus grand nombre afin qu’ensemble, nous puissions faire face à cette pandémie » [26]. Ces formations seront dispensées aux personnels soignants diplômés. Malheureusement, comme évoqué précédemment, beaucoup de centres de santé illégaux ne disposent pas d’un tel personnel. Ces mesures ne toucheront donc qu’une partie privilégiée de la population, laissant les populations, surtout rurales, sans personnel préparé.


Concernant les zones excentrées, les habitants du Nord du Cameroun ne sont que 20% à avoir accès à de l’eau potable selon l’ONG African Center for Advocacy [27]. Dans un rapport de juillet 2006, la République Camerounaise reconnait « l’insuffisance et le mauvais état des infrastructures socioéconomiques, et la mauvaise qualité de l’habitat » [28]. Les régions rurales camerounaises apparaissent comme ayant été oubliées par le gouvernement pour améliorer les conditions de vie de leurs habitants.


De plus, au Nord et à l’Ouest, en plus d’être des régions rurales, la menace de Boko Haram subsiste. Les médecins doivent donc prendre des risques considérables pour s’y rendre et s’y refusent parfois. D’ailleurs, un nouvel attentat a été perpétré le 5 avril 2020 dans l’Ouest, faisant sept morts et une quinzaine de blessés [29]. La région frontalière au Nigéria est donc très difficilement accessible et certains périmètres sont largement déconseillés pour risque d’attentat [30].


Le Cameroun ne semble pas prêt à parer à cette pandémie. Effectivement, les mesures prises ne semblent pas permettre de freiner l’épidémie. Le confinement n’apparait cependant pas comme envisageable dans un pays où les conditions de vie ne le permettent pas. Une formation plus large des soignants ainsi qu’une sensibilisation massive de la population sont essentielles.


Il semble qu’il faille s’attendre à une propagation considérablement active de la maladie dans le pays et certainement beaucoup de décès à déplorer.

En comparaison, le Nigeria, État frontalier au Cameroun, a aussi pris des mesures dans l’État de Lagos, comparables à celles prises par l’État camerounais : fermeture des écoles, limitation des rassemblements religieux, interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes [31]. En outre, le gouvernement a, lui aussi, fermé ses frontières terrestres et aériennes pour une période d’un mois à compter du 23 mars [32].

Contrairement au Cameroun, le Nigeria a annoncé le 30 mars le confinement du territoire de la capitale, de l’État de Lagos et d’Ogun dans lesquels les déplacements non essentiels sont prohibés pendant une période initiale de 2 semaines [33]. Les entreprises ont par conséquent dû fermer leurs portes [34].


Ces mesures ont eu des conséquences problématiques pour les habitants. Les supermarchés et marchés qui avaient été fermés ont été autorisés à rouvrir quelques heures dans la journée. Les responsables de ces magasins ont donc profité de la ruée sur les produits pour augmenter les prix [35]. Les déplacements sont inévitablement fréquents pour quérir de la nourriture, la population ne disposant pas d’assez d’argent pour faire un stock suffisant, ce manque d’argent étant encore plus prononcé avec la fermeture des entreprises et le confinement [36].

Le confinement ne semble donc définitivement pas une mesure appropriée à ces pays où la vie se vit au jour le jour, où les déplacements sont inéluctables et où le travail est indispensable à la survie des populations.

 

Sitographie :


 

[1] OMS, « Flambée de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) ». En ligne. Disponible sur https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019

[2] OMS, « Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : question-réponse ». En ligne. Disponible sur https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/q-a-coronaviruses

[3] « Une situation est qualifiée de crise si elle présente des caractéristiques considérées comme anormales sur une période donnée et si, sur cette période, les outils de régulation existants s’avèrent inadéquats. Ainsi une situation présentant des signes d’anomalie ne devient crise que si les organisations compétentes faillissent à restaurer la normalité. » Tardy, Thierry. « Chapitre 1. Introduction à la gestion de crise », , Gestion de crise, maintien et consolidation de la paix. Acteurs, activités, défis, sous la direction de Tardy Thierry. De Boeck Supérieur, 2009, pp. 15-16.

[4] Lajarge, Éric, Hélène Debiève, et Zhour Nicollet. « L'émergence du risque sanitaire et la gestion des crises sanitaires », , Santé publique. En 12 notions, sous la direction de Lajarge Éric, Debiève Hélène, Nicollet Zhour. Dunod, 2013, pp. 145-158.

[5] Worldometer, « COVID-19 CORONAVIRUS PANDEMIC ». En ligne. Disponible sur https://www.worldometers.info/coronavirus/

[6]Gis and data, “Coronavirus COVID-19 Global Cases by the Center for Systems Science and Engeneering”. En ligne. Disponible sur https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

[7] Sciences et Avenir, « 50 pays touchés par le coronavirus, premier cas en Afrique subsaharienne ». En ligne. Disponible sur https://www.sciencesetavenir.fr/sante/50-pays-touches-par-le-coronavirus-premier-cas-en-afrique-subsaharienne_142004

[8] Jeune Afrique, « Coronavirus en Afrique : une carte pour suivre au jour le jour l’avancée de l’épidémie ». En ligne. Disponible sur https://www.jeuneafrique.com/910230/societe/coronavirus-en-afrique-une-carte-pour-suivre-au-jour-le-jour-lavancee-de-lepidemie/

[9] BBC News, « Le Cameroun confirme son premier cas de coronavirus ». Le 6 mars 2020. En ligne. Disponible sur https://www.bbc.com/afrique/region-51767655

[10] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[11] Jeune Afrique, « Coronavirus en Afrique : une carte pour suivre au jour le jour l’avancée de l’épidémie ». En ligne. Disponible sur https://www.jeuneafrique.com/910230/societe/coronavirus-en-afrique-une-carte-pour-suivre-au-jour-le-jour-lavancee-de-lepidemie/

[12] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[13] CLEISS, « Le régime camerounais de sécurité sociale ». En Ligne. Disponible sur https://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_cameroun.html

[14] Combien coûte, « Salaire moyen au Cameroun en 2020 ». En ligne. Disponible sur https://www.combien-coute.net/salaire-moyen/cameroun/

[15] Jeune Afrique, « Coronavirus au Cameroun : Paul Biya annonce la libération de certains prisonniers ». Le 16/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.jeuneafrique.com/928525/politique/coronavirus-au-cameroun-paul-biya-annonce-la-liberation-de-certains-prisonniers/

[16] Jeune Afrique, « Coronavirus au Cameroun : Paul Biya annonce la libération de certains prisonniers ». Le 16/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.jeuneafrique.com/928525/politique/coronavirus-au-cameroun-paul-biya-annonce-la-liberation-de-certains-prisonniers/

[17] RFI, « Cameroun : Biya fait une apparition publique, coupant court aux rumeurs sur son absence ». Le 17/04/2020. En ligne. Disponible sur http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200417-cameroun-apparition-publique-biya-fin-rumeurs

[18] L’express, « Au Cameroun, gagner sa vie d’abord, la protéger du coronavirus ensuite ». Le 1er avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/gagner-sa-vie-d-abord-la-proteger-ensuite_2122129.html

[19] L’express, « Au Cameroun, gagner sa vie d’abord, la protéger du coronavirus ensuite ». Le 1er avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/gagner-sa-vie-d-abord-la-proteger-ensuite_2122129.html

[20] L’express, « Au Cameroun, gagner sa vie d’abord, la protéger du coronavirus ensuite ». Le 1er avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/gagner-sa-vie-d-abord-la-proteger-ensuite_2122129.html

[21] Le Nouvel Obs, « En Afrique, on se rue sur la chloroquine ». Le 20 mars 2020. En ligne. Disponible sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200320.OBS26352/en-afrique-on-se-rue-sur-la-chloroquine.html

[22] Le Nouvel Obs, « En Afrique, on se rue sur la chloroquine ». Le 20 mars 2020. En ligne. Disponible sur https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200320.OBS26352/en-afrique-on-se-rue-sur-la-chloroquine.html

[23] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[24] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[25] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[26] Le Monde, « « Ce sont des mouroirs » : au Cameroun, les centres de santé clandestins démunis face au coronavirus ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/07/ce-sont-des-mouroirs-au-cameroun-les-centres-de-sante-clandestins-demunis-face-au-coronavirus_6035843_3212.html

[27] Journal du Cameroun, « Cameroun : environ 9 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable ». Le 22 mars 2019. En ligne. Disponible sur https://www.journalducameroun.com/cameroun-environ-9-millions-de-personnes-nont-pas-acces-a-leau-potable/

[28] Rapport de la République du Cameroun, « Stratégie de développement du secteur rural, Synthèse du volet agriculture et développement rural ». Juillet 2006. En ligne. Disponible sur http://extwprlegs1.fao.org/docs/pdf/cmr146628.pdf

[29] RFI, « Boko Haram a tué des civils et des militaires au Cameroun ce week-end ». Le 07/04/2020. En ligne. Disponible sur http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200407-boko-haram-civils-militaires-cameroun-week-end

[30] France Diplomatie, « Cameroun ». En ligne. Disponible sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/cameroun/

[31] Le Point, « Coronavirus : comment Lagos entend se barricader ». Le 20 mars 2020. En ligne. Disponible sur https://www.lepoint.fr/afrique/coronavirus-comment-lagos-entend-se-barricader-20-03-2020-2368008_3826.php#

[32] France Diplomatie, « Nigéria ». Le 2 avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/nigeria/

[33] France Diplomatie, « Nigéria ». Le 2 avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays-destination/nigeria/

[34] BBC News, « Lagos, Abuja et l’État d’Ogun en confinement au Nigeria ». Le 30 mars 2020. En ligne. Disponible sur https://www.bbc.com/afrique/region-52087601

[35] Voa Afrique, « Le gouvernement nigérian adoucit les règles du confinement face à la flambée des prix ». Le 5 avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.voaafrique.com/a/le-confinement-et-ses-effets-sur-les-populations-nigérianes-sat-4pm/5358943.html

[36] IRIS France, « Nigéria : un pays à l’épreuve du Covid-19 et de la désorganisation des échanges agroalimentaires ». Le 3 avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.iris-france.org/145884-nigeria-un-pays-a-lepreuve-du-covid-19-et-de-la-desorganisation-des-echanges-agroalimentaires/

[37] Le Monde, « Coronavirus : au Nigeria, l’arrivée d’une équipe de médecins chinois suscite la polémique ». Le 9 avril 2020. En ligne. Disponible sur https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/04/09/coronavirus-au-nigeria-l-arrivee-d-une-equipe-de-medecins-chinois-suscite-la-polemique_6036090_3212.html

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