Par Oren CHAUVEL
Le 4 août dernier, une double explosion dévastait le port de la capitale libanaise et ses alentours. Plongé dans une crise économique et politique grave depuis l’automne, le pays est en proie à de multiples manifestations, visant principalement la corruption généralisée des élites et du gouvernement mené par le Hezbollah.
I. Interrogations sur les circonstances et la nature des explosions
Le mardi 4 août 2020, vers 18h, la ville de Beyrouth subissait la violence d’une double explosion, détruisant le port de la ville ainsi que les quartiers avoisinants. Une première explosion a d’abord provoqué un incendie avant qu’une deuxième déflagration - et son onde de choc - ne détruise à des kilomètres à la ronde de nombreux bâtiments. Le dernier bilan humain fait état de 171 victimes et de 6000 blessés[1]. Après plus d’une semaine de recherche des survivants, l’armée libanaise considère que la possibilité de retrouver d’autres [GB1] personnes disparues est désormais peu probable. Ressentie jusqu’à Chypre, à environ 240 kilomètres de là, la deuxième explosion a également détruit une partie de la ville, laissant environ 300 000 habitants sans domicile. Un stock de nitrate d’ammonium serait à l’origine de l’incident. Cet engrais azoté utilisé en agriculture est aussi une matière explosive lorsque la température atteint plus de 200 degrés Celsius[2].
Lors d’une conférence de presse suivant l’incident, le premier ministre libanais, Hassan Diab, a pointé du doigt la négligence des autorités portuaires envers un stock de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium en plein cœur du port. Il s’agirait d’une cargaison provenant d’un navire de pavillon moldave[GB2] , le Rhosus[3], victime d’une avarie en 2014, que les autorités portuaires de Beyrouth auraient empêché de reprendre la mer du fait de son état, inadéquat avec sa marchandise[4]. L’armateur ayant fait faillite, la cargaison est récupérée par les douanes libanaises et déplacée vers le hangar n°12 du port de Beyrouth. Néanmoins, devant la dangerosité de la cargaison, les services des douanes demandent de réexporter ou de vendre la cargaison[GB3] en 2017[5], afin d’éviter tout risque d’accident dans la zone portuaire. La théorie du cargo moldave mis à l’arrêt à Beyrouth est avancée par le gouvernement libanais. Pourtant, plusieurs voix s’élèvent, réfutant quelque peu la version officielle. En effet, selon l’analyste politique libanais Luqman Salim, la destination du navire était bien le port de Beyrouth et non pas le Mozambique, qui n’était qu’une couverture[6]. L’analyste rajoute que le Hezbollah serait derrière cette importation de nitrate d’ammonium, par le biais de son contrôle du port de Beyrouth et des instances judiciaires du pays, ayant permis la saisine [GB4] de la marchandise du navire. Cette hypothèse est également celle de l’analyste stratégique David Wurmser, qui, dans une analyse détaillée, s’interroge sur les incohérences de la version officielle[7]. Il rappelle que les hangars 9 et 12 du port font partie d’un réseau d’infrastructures permettant au Hezbollah d’importer et d’exporter depuis le port sans contrôle de l’Etat [GB5] libanais. Selon l’opposition libanaise, dont le fils de l’ancien premier ministre Rafik Hariri, Bahaa Hariri, le port de Beyrouth est aux mains du Hezbollah, milice chiite et première force politique du pays[8]. Cette accusation est partagée par les médias arabes[9] ainsi que par le gouvernement israélien, à l’instar de son ministre de la défense, Benny Gantz[10][11].
Plusieurs questions subsistent néanmoins : si la version « officielle » était la bonne, pour quelles raisons le nitrate d’ammonium n’a-t-il pas été utilisé à des fins agricoles ? Pourquoi ce stock n’a-t-il pas été confié à des spécialistes en explosifs comme l’armée libanaise ? Et enfin, que faisait-il encore plus de 6 ans après sa saisie dans une zone fortement peuplée ?
II. Explosion d’un dépôt d’armes ?
Suite à la double explosion, Badri Daher, le directeur général des douanes libanaises, affirmait avoir prévenu à de nombreuses reprises les autorités portuaires de la dangerosité d’entreposer un tel [GB6] stock de nitrate d’ammonium. Selon Daher, les services de douanes n’ont aucune responsabilité dans la double déflagration du fait qu’ « il ne s'agit pas d'une question relevant des douanes, car cette marchandise était stockée dans un hangar du port de Beyrouth. Ces hangars sont dirigés et exploités par la direction du port. Et cette direction est sous la tutelle du ministère des Travaux »[12]. Concernant les explosions en elles-mêmes, le spécialiste italien des explosifs Danilo Coppe se demande s’il s’agit bien de nitrate d’ammonium car la nature des explosions « ressemble plus à l’explosion d’un dépôt d’armes »[13]. David Wurmser appuie cette analyse : du simple nitrate d’ammonium utilisé comme fertilisant agricole n’est pas susceptible de provoquer une telle explosion allant jusqu’à considérer que [GB7] le nitrate d’ammonium ayant explosé était une version destinée à des explosifs[14]. Plusieurs médias ont fait un rapprochement entre la double explosion de Beyrouth et l’arrestation de plusieurs filières du Hezbollah en Europe, car dans certains cas, des stocks de nitrate d’ammonium ont été découverts, destinés à des fins terroristes[15].
Bien que de nombreux chefs d’états, à l’instar de Donald Trump ou d’Emmanuel Macron, réclament une enquête internationale sur l’origine des explosions, le président libanais, Michel Aoun, a écarté dès le 7 août une telle possibilité. Au cours de la même conférence de presse, Aoun a évoqué une possible action extérieure comme un missile ou une bombe[16]. Le président américain abonde plus ou moins dans ce sens en mettant en avant la similitude avec un attentat plutôt qu’un accident, hypothèse que des généraux de l’armée américaine lui auraient confirmée[17].
Alors que des enquêtes, exclusivement libanaises, sont en cours, difficile de désigner les coupables de l’incident, ni son origine, ni la provenance du stock de nitrate d’ammonium. Concernant la provenance du stock des 2750 tonnes, une première hypothèse avance la saisie de la marchandise d’un navire abandonné, tandis qu’une autre fait état de transfert d’armes et d’explosifs iraniens au Hezbollah libanais. Sur l’origine des explosions, la thèse de l’accident se confronte à celle d’une attaque (libanaise ou extérieure ?) ou encore à celle d’une négligence. Enfin, quels sont les responsables de cet incident ? Les services de douanes, les autorités portuaires, le Hezbollah ?
Toujours est-il que cette crise soudaine de la récente double explosion s’inscrit dans un contexte plus vaste de crise économique et politique de longue durée, dont les origines remontent au moins à l’automne dernier voire à la guerre civile (1975-1990).
III. Accentuation de la crise politique, sociale et économique : vers une nouvelle guerre civile ?
Si la destruction d’une partie de la capitale reste pour le moment sujette à de nombreuses interrogations, l’incident aura des répercussions sur le peuple libanais, déjà soumis à des difficultés multiples.
La destruction du port de Beyrouth porte un coup très dur à l’économie déjà bien fragile du Liban, dont 70 % des importations transitaient par ce même port. D’autant que le pays du cèdre dépend largement des importations[GB8] pour le secteur alimentaire (entre 65 et 80% des besoins alimentaires)[18].
La crise économique au Liban est la conséquence de choix pris, au sortir de la guerre civile, par l’élite politique libanaise, explique Eric Verdeil, spécialiste de la géographie urbaine du Liban[19]. Le pays s’est tourné vers le secteur tertiaire, au détriment de l’industrie et de l’agriculture où il avait un potentiel pourtant intéressant. L’accent mis sur le tourisme est devenu, à moyen terme, un choix regrettable, du fait de l’instabilité de la région (guerre civile en Syrie) mais aussi du basculement du Liban dans le « camp chiite », sous l’égide de l’Iran. Le Liban est aujourd’hui fortement endetté (150 % du PIB[GB9] [20]). La population a vu son pouvoir d’achat baisser, le chômage exploser (plus de 30 % en juillet 2020[21]) et la corruption se multiplier. Depuis 2015, la gestion catastrophique des déchets provoque la colère de la population de la capitale. C’est également le cas de la gestion de l’eau et de l’électricité dans le pays. En automne dernier, l’exaspération de la population s’est transformée en véritable révolte contre le gouvernement, lorsqu’une nouvelle taxe a été mise en place sur les appels WhatsApp. Les manifestations ont rassemblé des milliers de libanais dans les rues, bloquant les routes principales du pays. Avec la crise sanitaire du Covid-19, la précarité [GB10] de l’économie libanaise s’est davantage accentuée. La situation crisogène de l’économie et de la finance du Liban est ainsi continue avec une nette accentuation depuis 2019. La destruction du port et d’une partie de la ville de Beyrouth va probablement accélérer ces difficultés.
La crise économique est conjointe à la crise politique, qui en découle inévitablement. La population ne veut plus de la corruption et de la mauvaise gestion de l’Etat[GB11] . Le gouvernement est pointé du doigt. Or, celui-ci souhaite conserver le statu quo actuel, basé sur une entente entre le parti chrétien du président Michel Aoun, et le parti principal et largement représenté au gouvernement, le Hezbollah chiite. Issu de l’accord de Taëf de 1989, marquant la fin de la guerre civile, le système confessionnel octroie la place de premier ministre à un sunnite. Les gouvernements successifs sont très instables à cause du sectarisme religieux ambiant. Ainsi, le gouvernement démissionnait en octobre 2019 avant que le nouveau gouvernement ne cède à son tour, à la suite des explosions du port de Beyrouth.
Le système confessionnel est en partie l’une des critiques [GB12] des récentes manifestations, dans lesquelles la population réclame la fin de la soumission du Liban aux intérêts géopolitiques de pays étrangers (autrefois la Syrie, désormais l’Iran). De plus en plus, les voix s’élèvent contre le Hezbollah, car le parti chiite constitue désormais un état dans l’état et est protégé par ses alliances politiques avec des partis chrétiens[22]. Or, le Hezbollah a longtemps entravé une potentielle aide du FMI au Liban, conditionnée à de nombreuses réformes pour mettre fin à la corruption[23]. La corruption est l’un des fers de lance du Hezbollah pour s’attacher les grâces de ses partis alliés en échange d’un silence sur les activités illégales de la milice, selon le chercheur Luqman Salim[GB13] [24]. Après l’épisode de confinement étroitement surveillé, les manifestations ont repris au mois de juin 2020. Les manifestants réclamaient le désarmement du Hezbollah, comme le stipule l’accord de Taëf, mais aussi la résolution 1701[GB14] [25] du Conseil de Sécurité des Nation Unies[26]. De plus, les stocks d’armes du Hezbollah font peser un danger sur la population libanaise, les entrepôts étant majoritairement situés en zones urbaines, condamnant les populations alentours au rôle de boucliers humains, selon les chercheurs Matthew Levitt et Hanin Ghaddar[27]. Lors des manifestations de l’automne dernier, des violences ont éclaté, provoquées par des partis chiites Amal et Hezbollah[28][29]. Quelques jours après la double explosion de Beyrouth, les libanais sont à nouveau descendus dans la rue, malgré la répression violente des forces de sécurité[30]. Ils ont notamment « pendu » des effigies de Hassan Nassrallah (secrétaire-général du Hezbollah) et Hassan Diab (désormais ex-premier ministre), tenus pour responsable de cette double explosion[31].
Cette pression populaire, aidée par le regain d’attention à l’international envers le Liban après le terrible événement, a poussé le gouvernement d’Hassan Diab à démissionner le 9 août 2020.
La crise au Liban était déjà très importante avant la destruction d’une partie de la ville de Beyrouth le 4 août dernier. Cette situation crisogène, à la fois politique, sociale et économique, s’est accentuée avec la pandémie du coronavirus. La double explosion semble avoir accéléré la nouvelle démission du gouvernement libanais, aggravant par la même occasion la crise générale (politique, économique et sociale) et fragilisant la position jusque-là intouchable du « Parti de Dieu » (Hezbollah)[32] . Pourtant, on est en droit de douter d'un quelconque changement dans l’élite politique libanaise du fait de la corruption omniprésente. La population ne veut plus d’un gouvernement subordonné aux intérêts étrangers (en l’occurrence iraniens principalement) mais difficile de voir de grandes réformes poindre à l’horizon sans remise en cause du statu quo actuel. La nomination du nouveau gouvernement sera le centre de toutes les attentions à ce niveau. Si des mesures importantes sont prises pour réformer le pays, la colère des libanais pourrait s’adoucir. Mais dans le cas contraire, l’avenir serait incertain et aucune option, dont celle d’une nouvelle guerre civile, ne pourrait être écartée.
[1]20 minutes, « Explosion à Beyrouth : le bilan s’élève à 171 morts et plus de 6000 blessés », 20 minutes, 11 aout 2020, disponible sur https://www.20minutes.fr/monde/2838119-20200811-explosion-beyrouth-bilan-eleve-171-morts-plus-6000-blesses [2]Pierre Barthélemy, « Le nitrate d’ammonium : un engrais explosif », Le Monde, 5 aout 2020, disponible sur https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/08/05/le-nitrate-d-ammonium-un-engrais-explosif_6048196_1650684.html [3] Jean-Yves Bouffet, «Explosions de Beyrouth : les « voyous des mers » ont-ils encore frappé ? », Conflits, 5 aout 2020, disponible sur https://www.revueconflits.com/explosion-beyrouth-jean-yves-bouffet/ [4]Muriel Rozelier, « Explosion au port de Beyrouth : les responsables cherchent un bouc émissaire », Le commerce du Levant, 6 aout 2020, disponible sur https://www.lecommercedulevant.com/article/29998-explosion-au-port-de-beyrouth-les-responsables-cherchent-un-bouc-emissaire [5] 6 médias, « « J’ai été mis au courant 24 heures avant l’explosion » affirme un ministre libanais », Capital.fr, 12 aout 2020, disponible sur https://www.capital.fr/economie-politique/jai-ete-mis-au-courant-24-heures-avant-lexplosion-affirme-un-ministre-libanais-1377806 [6]Samir Salama, « Beirut blasts: was final destination of deadly cargo-ship Mozambique?”, Gulf news, 7 aout 2020, disponible sur https://gulfnews.com/amp/world/mena/beirut-blasts-was-final-destination-of-deadly-cargo-ship-mozambique-1.73045392 [7]David Wurmser, “Lebanon: what happened?”, Center for security policy, 7 aout 2020, disponible sur https://www.centerforsecuritypolicy.org/2020/08/07/lebanon-what-happened/ [8]Chris Pleasance, Nigel Rosser et Raven Saunt, « Leading lebanese politician blames Hezbollah corrupt government catastrophic explosion”, Daily mail, 7 aout 2020, disponible sur https://www.dailymail.co.uk/news/article-8600705/Leading-Lebanese-politician-blames-Hezbollah-corrupt-government-catastrophic-explosion.html [9]Arab news, “Former Hezbollah chief holds current leadership responsible for destruction of Lebanon”, Arab News, 11 aout 2020, disponible sur https://www.arabnews.com/node/1717951/middle-east [10]I24news, “Le plus gros problème du Liban est Hassan Nasrallah », I24news, 10 aout 2020, disponible sur https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1597065183-israel-le-plus-gros-probleme-du-liban-est-hassan-nasrallah-benny-gantz [11]I24 News, “Yaalon: Hezbollah responsible for Beirut explosion”, I24news, 8 aout 2020, disponible sur https://www.i24news.tv/en/news/international/middle-east/1596878706-ya-alon-hezbollah-responsible-for-beirut-port-explosion [12]Matthieu Karam, “Nous avons alerté la justice à six reprises sur la dangerosité de stockage du nitrate d’ammonium au port, en vain », L’Orient-Le Jour, 5 aout 2020, disponible sur https://www.lorientlejour.com/article/1228338/nous-avons-alerte-la-justice-a-six-reprises-sur-la-dangerosite-de-stockage-du-nitrate-dammonium-au-port-en-vain-affirme-le-directeur-des-douanes.html [13]Francesco Giambertone, “Beirut: esparto esplosivi « la nuvola arancione scoppi perche credo ci fossero anche armi » », Corriere dela sierra, 5 aout 2020, disponible sur https://www.corriere.it/esteri/20_agosto_05/beirut-esperto-esplosivi-la-nuvola-arancione-scoppi-ecco-perche-credo-ci-fossero-anche-armi-6da4a01e-d71b-11ea-93a6-dcb5dd8eef08.shtml?refresh_ce-cp [14]David Wurmser, “Lebanon: what happened?”, Center for security policy, 7 aout 2020, disponible sur https://www.centerforsecuritypolicy.org/2020/08/07/lebanon-what-happened/ [15]David Daoud, “Ammonium nitrate didn’t belong to Hezbollah but they knew about its dangers”, Atlantic council, 7 aout 2020, disponible sur https://www.atlanticcouncil.org/blogs/menasource/ammonium-nitrate-didnt-belong-to-hezbollah-but-they-knew-about-its-dangers/ [16]Linfo.Re, “Double explosion à Beyrouth : Michel Aoun évoque la possibilité d’un missile ou d’une bombe », Linfo.re, 7aout 2020, disponible sur https://www.linfo.re/monde/asie/double-explosion-a-beyrouth-michel-aoun-evoque-la-possibilite-d-un-missile-ou-d-une-bombe [17]Darlene Supperville, « Trump says : us generals feel Beirut blast was likely an attack”, Military times, 4 aout 2020, disponible sur https://www.militarytimes.com/news/your-military/2020/08/04/trump-says-us-generals-feel-beirut-blast-was-likely-an-attack/ [18] Paul Cochrane, «Explosions à Beyrouth: les répercussions sur l’économie libanaise », Middle East Eye, 14 aout, disponible sur https://www.middleeasteye.net/fr/decryptages/liban-explosion-beyrouth-repercussions-economiques [19]Interview d’Éric Verdeil, “Entretien avec Eric Verdeil sur la situation économique au Liban », Les clés du Moyen-Orient, 6 aout 2020, disponible sur https://www.lesclesdumoyenorient.com/A-relire-en-lien-avec-l-actualite-au-Liban-Entretien-Eric-Verdeil-sur-la [20] Interview d’Éric Verdeil, “Entretien avec Eric Verdeil sur la situation économique au Liban », Les clés du Moyen-Orient, 6 aout 2020, disponible sur https://www.lesclesdumoyenorient.com/A-relire-en-lien-avec-l-actualite-au-Liban-Entretien-Eric-Verdeil-sur-la [21]Salah Hijazi, “Le taux de chômage au Liban a triplé depuis début 2019 selon infopro », Le commerce au Levant, 1 juillet 2020, disponible sur https://www.lecommercedulevant.com/article/29889-le-taux-de-chomage-au-liban-a-triple-depuis-debut-2019-selon-infopro [22]Adham Saouli, “Lebanon: what protests against the sectarian elite mean for Hezbollah?”, The conversation, 4 novembre 2019, disponible sur https://theconversation.com/lebanon-what-protests-against-the-sectarian-elite-mean-for-hezbollah-126224 [23]Junaid Salman, “Les liens du Hezbollah avec l’Iran bloquent l’aide destinée au Liban », Al mashareq, 11 mai 2020, disponible sur https://almashareq.com/fr/articles/cnmi_am/features/2020/05/11/feature-01 [24] Junaid Salman, “Les liens du Hezbollah avec l’Iran bloquent l’aide destinée au Liban », Al mashareq, 11 mai 2020, disponible sur https://almashareq.com/fr/articles/cnmi_am/features/2020/05/11/feature-01 [25] La résolution de 1701 met un terme au conflit israélo-libanais de 2006. Par cette résolution, les acteurs du conflits (armée israélienne et Hezbollah) s’engagent à cesser les hostilités mais aussi, pour le Hezbollah, à respecter les accords de Taëf stipulant que tous les groupes armés doivent être désarmés. De plus, aucune force paramilitaire ne peut être présente dans la région située sous le fleuve Litani. [26]Nohad Topalian, “Le Hezbollah sous la pression alors que les manifestations reprennent au Liban », Al mashareq, 12 juin 2020, disponible sur https://almashareq.com/fr/articles/cnmi_am/features/2020/06/12/feature-01 [27]Hanin Ghaddar, Matthew Levitt, “Hezbollahs urban missile factory put civilians at risk”, Washingtone institute, 4 octobre 2018, disponible sur https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/hezbollahs-urban-missile-factories-put-civilians-at-risk [28]Sunniva Rose, “Liban: Le Hezbollah fragilisé par la révolte », Le Figaro, 27 octobre 2019, disponible sur https://www.lefigaro.fr/international/liban-le-hezbollah-fragilise-par-la-revolte-20191027 [29]Interview de Rym Momtaz, “Manifestations au Liban : les raisons de la colère », Institut Montaigne, 8 novembre 2019, disponible sur https://www.institutmontaigne.org/blog/manifestations-au-liban-les-raisons-de-la-colere [30]Avraham Levine, « Lebanese uprising are back”, Israel-Alma, 9 aout 2020, disponible sur https://israel-alma.org/2020/08/09/the-lebanese-uprisings-are-back/ [31] Le Télégramme, « Tragédie de Beyrouth : le Hezbollah sous pression », Le Télégramme, 14 aout 2020, disponible sur https://www.letelegramme.fr/dossiers/explosions-sur-le-port-de-beyrouth/tragedie-de-beyrouth-le-hezbollah-sous-pression-14-08-2020-12598181.php [32] Inès Gil, « Au Liban, le Hezbollah est devenu un état dans un état affaibli », L’echo, 11 aout 2020, disponible sur https://www.lecho.be/economie-politique/international/moyen-orient/au-liban-le-hezbollah-est-devenu-un-etat-dans-un-etat-affaibli/10244626.html
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