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Point de situation : le Qatar et ses voisins arabes dans la résolution de la crise du Golfe

Par Margaux MATHIEU

Relu par M. David CUMIN, MCF (HDR), directeur du Centre Lyonnais d'Etudes de Sécurité Internationale et de Défense (CLESID) et chargé de cours à l'Ecole nationale supérieure de police (ENSP). Il vient de publier, entre autres, Géopolitique de l'Eurasie. Avant et depuis 1991 (Paris, L'Harmattan, 2020) et Stratégies militaires contemporaines (Paris, Ellipses, 2020).



Toujours dans le strict respect des mesures sanitaires, Covid oblige, c’est masqué que l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani s’est rendu en Arabie Saoudite pour assister, le 5 janvier dernier, au 41e sommet du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG ou CCG). Déroulement de tapis rouge digne des plus grandes cérémonies hollywoodiennes, il fut accueilli chaleureusement par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. Ainsi, cet évènement n’a pu que retenir l’attention du monde entier alors que cela fait plus de trois ans que le monarque qatarien n’avait pas été vu en présence de ses homologues du Golfe.

Borné au sud par les monarchies de la Péninsule arabique, au nord par l’Iran et l’Irak, le golfe Arabo-Persique s’étend sur près de 1 000 kilomètres[1]. « Centre névralgique de la sécurité internationale au Moyen-Orient » selon Philippe Boulanger[2], « objet géopolitique classique » selon Dorothée Schmid, cette région aux richesses énergétiques tant convoitées se démarque aussi par des tensions constantes entre les États qui la composent, symbole de l’importance stratégique que revêt cet espace géographique. À ce titre, le Conseil de coopération du Golfe, composé des six monarchies du Golfe, est une organisation régionale créée en 1981 afin d’assurer la stabilité politique et économique de la région. Cependant, force est de constater qu’il n’a pu échapper à la nouvelle compétition des puissances et aux rivalités intrarégionales grandissantes. Si la guerre d’influence politico-religieuse entre l’Iran et l’Arabie Saoudite est bien visible et structure divers conflits qui déchirent le Moyen-Orient, des antagonismes vifs existent également entre les monarchies de la péninsule arabique aux intérêts régionaux et internationaux distincts et hétérogènes. Cette conflictualité régionale, qui peut se traduire par des politiques étrangères divergentes, est souvent liée à des rivalités sous-jacentes entre l’Arabie Saoudite, en quête de l’hégémonie régionale, et ses plus proches voisins. Le point culminant de ces oppositions s’est illustré en juin 2017, lorsque l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte ont décidé, à un moment où le Moyen-Orient se trouvait plus polarisé que jamais, d’instaurer un blocus terrestre, maritime et aérien contre le Qatar. Cette crise, surprenante par son ampleur inédite, rompait, pour une durée indéterminée, leurs relations diplomatiques. Cependant, elle semblerait trouver son terme en la signature, le 5 janvier 2021, d’une déclaration « de solidarité et de stabilité », dite « Déclaration d’Al-Ula », en ce qu’elle permet un rétablissement des rapports entre le Qatar et ses anciens opposants. Symbole de la paix retrouvée ou unité en trompe-l’œil ? Si les conjonctures actuelles rendaient certes un tel dégel inévitable, voire nécessaire, des incertitudes demeurent quant au fait qu’il puisse opérer un « réel tournant diplomatique et géopolitique dans la région »[3].


I. Retour sur une rupture diplomatique totale, apogée d’une crise régionale latente aux enjeux multiples

La rupture des relations diplomatiques, annoncée le 5 juin 2017, entre le Qatar d’une part, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l’Égypte d’autre part (auxquels s’ajoutent la Libye, le Yémen et les Maldives) ne fut pas sans ébranler le Moyen-Orient tout entier. Caractérisée par un blocus aérien, terrestre et maritime aux conséquences tant sur le plan économique qu’humanitaire, cette crise n’était pas sans enjeux, notamment pour l’Arabie Saoudite : en isolant le petit émirat à l’influence croissante afin qu’il s’éloigne du régime des Mollahs, l’occasion était toute trouvée pour Mohammed bin Salman, prince héritier saoudien, de restaurer le leadership de la monarchie dans la région, qui, selon le politologue Karim Sader, a été grandement altéré par le « Printemps arabe » de 2011[4].


Néanmoins, les tensions sont anciennes entre le Qatar et ses voisins. Ainsi, cette rupture diplomatique relève moins d’une cause unique que d’une accumulation de griefs à l’encontre de l’émirat qatarien, résumés dans un document recensant plusieurs conditions : suspendre la chaîne médiatique Al Jazeera, jugée trop perturbatrice, cesser tout lien quelconque avec l’Iran et la Turquie, qu’il est accusé de soutenir de manière trop complaisante, mettre fin à tout soutien à la confrérie des Frères musulmans et au Hamas, et en expulser les membres à qui il avait offert l’asile. Si l’Iran et les Frères musulmans apparaissent comme les raisons officielles du déclenchement du blocus, les relations irano-qatariennes, pragmatiques et davantage limitées à la sphère économique, sont toutefois à relativiser. En effet, partageant le plus grand champ de gaz offshore du monde, l’Iran et le Qatar se doivent de défendre leur coopération énergétique, ce qui n’empêche pas des divergences politiques et des positionnements opposés dans certains conflits[5]. Les conflits syrien ou yéménite en sont de bons exemples : appuyant les opposants au régime de Bachar Al Assad dans le premier, Doha appartenait à la coalition initiale menée par l’Arabie Saoudite contre les rebelles houthis dans le second. De même, considérer le Qatar comme « centre névralgique mondial »[6] de l’organisation islamique des Frères musulmans, bien que plausible à certains égards, paraît inadapté à l’heure où « aucun continent n’est épargné par le terrorisme issu du wahhabisme saoudien »[7].


Ainsi, ce serait davantage les ambitions et l’autonomie revendiquées du petit émirat gazier que reprocheraient les monarchies saoudienne et émirienne, la crise venant accroître de profondes rivalités intra-sunnites régionales. En effet, la vague de mouvements populaires survenue en 2011 dans différents pays arabes a permis au Qatar de gagner en influence : en permettant « aux voix de groupes contestataires à tendance radicale »[8] -sous-entendu les Frères musulmans- de s’exprimer sur son média Al Jazeera, il adoptait une ligne de conduite opposée à celle de ses voisins, l’Arabie Saoudite et les Émirats notamment, lesquels soutenaient les régimes en place afin de prévenir d’éventuels mouvements subversifs. Cependant, cette volonté d’entretenir un certain particularisme, malgré une relative petitesse tant géographique que démographique, est bien plus ancienne et remonte à la formation contemporaine des États du Golfe lorsqu’en 1971, l’émir du Qatar refuse d’être inclus en tant que 8ème émirat des Émirats arabes unis. La construction d’une réelle reconnaissance s’est tout d’abord illustrée par la poursuite d’un rayonnement tant régional qu’international : après la création d’Al Jazeera en 1996, cette quête de soft power s’est traduite par de nombreux investissements en Europe dans le domaine du sport, comme le démontre l’achat du Paris Saint Germain, ou l’obtention de la tenue de la Coupe du Monde de football en 2022. C’est donc contre cette diplomatie proactive tous azimuts que s’unissent certaines monarchies du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats arabes unis et Bahreïn en tête), lesquelles exigent du Qatar qu’il réduise ses appétences régionales et modifie sa politique étrangère. Si cela a déjà amené Riyad, Abou Dhabi et Manama à rappeler leurs ambassadeurs en poste à Doha en 2014, l’escalade diplomatique survenue en 2017 -le Qatar n’ayant pas infléchi son rôle sur la scène régionale et internationale-, renforçait cependant les risques de scission au sein du Conseil de coopération du Golfe et demeura une impasse durant plus de trois ans.


II. La déclaration d’Al-Ula : une « réconciliation » hâtée par les préoccupations et intérêts régionaux


Malgré les multiples appels au dialogue et à la détente du Koweït et du Sultanat d’Oman, ceux de puissances étrangères, la France y compris, ou encore l’optimisme du Qatar, faisant état de signes d’apaisement et de « progrès » quant à une éventuelle résolution de la crise fin 2019[9], celle-ci n’a jamais eu lieu. Il fallut attendre trois ans et demi pour que l’improbable se produise : après que l’Arabie Saoudite eut annoncé la réouverture de son espace aérien aux lignes qataries le 4 janvier 2021, les États membres du Conseil de Coopération du Golfe se réunirent le lendemain à Al-Ula, en Arabie Saoudite, et signèrent une déclaration « de solidarité et de stabilité »[10].


Venant rétablir les relations diplomatiques entre les parties concernées par la crise -le blocus aérien, terrestre et maritime prenant fin-, plusieurs facteurs convergeaient vers l’adoption d’une telle déclaration. Outre le contexte sanitaire actuel et ses conséquences économiques sur le marché des hydrocarbures, accroissant le besoin d’unité dans la région[11], il n’en reste pas moins que cette crise, n’ayant pas atteint les objectifs voulus par l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, ne pouvait durer indéfiniment. En effet, les mesures coercitives visant à contraindre le Qatar à s’aligner sur la politique de ses voisins saoudiens et émiriens demeurèrent infructueuses. À l’inverse, l’émirat fit preuve de résilience en diversifiant à la fois son économie et ses sources d’approvisionnement[12], se rapprochant étroitement de l’Iran, lequel lui envoya des quantités importantes de ressources alimentaires, et de la Turquie, qui approuva le déploiement de troupes militaires turques[13] en vertu de l’accord de défense signé en 2014. De plus, si l’administration de Donald Trump s’était initialement rangée du côté de Riyad et Abou Dhabi, son positionnement fut rapidement relativisé par l’importance stratégique que revêt le Qatar dans la région : les États-Unis possèdent une base militaire à Al-Udeid, depuis laquelle ils planifient et mettent en œuvre leur politique étrangère au Moyen-Orient.


Par conséquent, face à des divisions exacerbées entre plusieurs de ses alliés et une politique de « pression maximale » envers l’Iran sans davantage de succès, l’administration Trump, sur le point de quitter le bureau ovale, militait activement pour une réconciliation régionale et des relations apaisées entre les pays du Golfe[14]. L’objectif étant très clair : isoler davantage et constituer un front commun face à un Iran de plus en plus offensif. En effet, si Doha n’était plus contraint d’utiliser l’espace aérien iranien, générant un revenu considérable de 100 millions de dollars par an à la République islamique, celle-ci serait privée de recettes dont elle ne pourrait durablement se passer[15], aggravant ainsi la crise économique catastrophique qu’elle traverse. Pour autant, peut-on parler d’un réel dernier succès diplomatique de l’administration Trump ?


À l’heure où Joe Biden vient d’accéder à la présidence des États-Unis, un autre défi se posait aux États du Golfe, justifiant un tel désir d’unification : la renégociation de l’accord sur le nucléaire iranien, dont Donald Trump s’était retiré en 2018, et la reprise d’un dialogue avec l’Iran, lequel vient de reprendre son programme d’enrichissement d’uranium à 20%[16]. Ainsi, gage de la bonne volonté de la part des pétromonarchies du Golfe ou simple reflet de leur opposition face à tout signe d’ouverture de la part de l’administration Biden à l’Iran[17] ? Lors du sommet du 5 janvier 2021, le prince héritier saoudien n’a d’ailleurs pas manqué de désigner à nouveau l’Iran comme « ennemi commun » des États de la péninsule arabique[18]. De plus, l’initiative prise par l’Arabie Saoudite d’accueillir le sommet de la « réconciliation » à Al-Ula n’était pas anodine. Terre historique et symbole par excellence de son soft power, cela lui permettait de se positionner en tant que pacificateur et « champion régional »[19], revalorisant ainsi son rôle sur la scène internationale, en sachant que la nouvelle administration américaine adopterait une politique moins clémente à son égard. La suspension temporaire des ventes d’armes à la monarchie saoudienne -et de chasseurs F-35 aux Émirats arabes unis-[20] ainsi que l’annonce faite par le président Joe Biden de la fin du soutien américain aux opérations de la coalition saoudienne au Yémen[21] en sont de récentes illustrations.


III. Une unité de principe à la portée limitée : l’absence de consensus sur les divergences de fond

Grâce à une médiation menée par le Koweït et le Sultanat d’Oman, avec un appui américain, la déclaration d’Al-Ula permet de rétablir des relations qui avaient été rompues plus de trois ans auparavant. Cependant, permet-elle réellement de mettre fin aux différends entre le Qatar et ses voisins ? Quelles en seront les véritables conséquences géopolitiques sur le long terme ?

Si le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, se félicite d’une telle déclaration qui vise, selon son porte-parole, à « renforcer la sécurité, la paix, la stabilité et la prospérité régionales »[22], le chercheur spécialiste du Moyen-Orient, Sébastien Boussois, émet un avis plus nuancé. Selon lui, quand bien même cette reprise des relations diplomatiques serait une avancée, elle ne serait pas suffisante pour assurer la stabilité[23], dans une région où les passions sous-tendent nombreuses des postures et prises de décision des dirigeants. Les crises impliquent intrinsèquement un certain degré de complexité, qui peut se traduire par « une hétérogénéité des acteurs, des intérêts et des objectifs »[24]. L’étude des temporalités de la crise pourrait donc nous amener au postulat suivant : si la signature de la déclaration d’Al-Ula s’apparente à une « réconciliation », du moins à une désescalade des tensions, il est cependant moins certain qu’elle marque l’entrée durable dans une phase de « post-crise », dans une région où persistent de profonds antagonismes structurels et désaccords stratégiques.


Lors d’un entretien avec l’AFP réalisé à Bahreïn fin 2020, le prince Faycal ben Fahran Al-Saoud, ministre saoudien des Affaires étrangères, évoquait « une résolution qui couvre tous les aspects et qui soit satisfaisante pour toutes les parties concernées »[25]. Or, il semblerait qu’aucun des aspects relatifs à la politique étrangère du Qatar n’ait été traité, la déclaration, ainsi que le communiqué final du sommet, ne portant que sur la coopération multilatérale entre les pays membres du CCG. Les pays du Golfe auraient-ils définitivement tracé une croix sur les exigences à satisfaire pour que soient rétablies les relations avec le Qatar ? Répondre par l’affirmative semblerait bien utopique. C’est pourquoi Jean-Paul Ghoneim, lors de son entretien pour l’IRIS, évoque davantage une « pause » qu’une « véritable réconciliation », aucune des divergences fondamentales n’ayant été pleinement résolue[26].

Cependant, un autre constat tend également à remettre en doute la viabilité de la déclaration : l’absence notable du prince héritier émirien, Mohamed ben Zayed, au sommet d’Al-Ula, lequel demeure très hostile à Doha en raison de liens potentiels avec la confrérie des Frères musulmans et de ses relations avec la Turquie et l’Iran. C’est ce que n’a pas manqué de préciser le ministre des Affaires étrangères émirien lors d’une conférence de presse donnée le 7 janvier 2021 : la reprise des vols et de la navigation commerciale vers le Qatar n’implique pas une restauration totale des relations diplomatiques[27]. À cela, s’ajoutent des tensions persistantes entre Doha et Manama : dans un communiqué publié fin janvier, le ministère des Affaires étrangères de Bahreïn accusait le Qatar de « ne pas avoir fait le moindre geste »[28] pour résoudre les problèmes en suspens avec son pays. Preuve d’une réconciliation impossible ou d’absence de réelle unité au sein du CCG, une chose est certaine : sans véritable consensus politique, la déclaration d’Al-Ula ne permettra ni d’atténuer les rivalités historiques profondes entre pays du Golfe, notamment entre le Qatar et les Émirats arabes unis, ni, a fortiori, les conflits extrarégionaux où elles s’expriment. Doha et Abou Dhabi soutenant des camps opposés sur de nombreux théâtres de conflictualité, que ce soit en Libye ou au Soudan -en 2013 en Égypte-, la déclaration d’Al-Ula ne sera réellement consolidée que si les deux monarchies parviennent à entretenir des relations pacifiques[29].

Enfin, quand bien même le Qatar n’abriterait plus les chefs de la mouvance des Frères musulmans et aurait modéré la ligne éditoriale d’Al Jazeera[30], tout cela plaide davantage d’une attitude éphémère qu’un véritable repositionnement géopolitique. En effet, rien ne laisse présager une modification des relations entre le Qatar, la Turquie et l’Iran, Doha ayant d’ailleurs appelé récemment ses voisins arabes du Golfe à un dialogue avec l’Iran[31]. Instrument moins novateur qu’opportuniste, la déclaration d’Al-Ula, si elle met fin à la division de nombreuses familles de la péninsule arabique, n’a aucun pouvoir juridique contraignant et ne permettrait pas de réaliser le grand vœu saoudien, à savoir : l’unification de la politique étrangère des États membres du CCG[32], sous-entendu leur alignement sur la politique du royaume d’Arabie Saoudite, qui ne cesse de vouloir asseoir sa domination dans le monde sunnite.



 

[1] SCHMID Dorothée, « Le Golfe, de la géopolitique à la politique tout court », Politique étrangère, vol. printemps, n°1, 2020, pp. 9-17. [2] BOULANGER Philippe, « Risques et conflits dans le Golfe Arabo-Persique », Bulletin de l’Association des Géographes Français, 2012, 89-1, pp. 139-154. [3] GADEL Anne, « Dégel dans le Golfe : une unité de façade ? », Institut Montaigne, 11 janvier 2021, Consultable sur : https://www.institutmontaigne.org/blog/degel-dans-le-golfe-une-unite-de-facade [4] TÉTART Frank, « Chapitre 7. Un espace sous tensions », La péninsule arabique. Cœur géopolitique du Moyen-Orient, sous la direction de Tétart Frank. Armand Colin, 2016, pp. 187-215. [5] BOUSSOIS Sébastien. « Un an après le début de la crise du Golfe, la résilience du Qatar a payé », Les Cahiers de l'Orient, vol. 132, no. 4, 2018, pp. 187-220. [6] RAZAVI Emmanuel, DEL VALLE Alexandre. « Qatar-Arabie saoudite, divisions et purges respectives, la guerre Iran-Arabie saoudite sur fond de rivalités inter-arabes », Atlantico, 17 novembre 2017. Consultable sur : https://atlantico.fr/article/rdv/qatar-arabie-saoudite-divisions-et-purges-respectives-la-guerre-iran-arabie-saoudite-sur-fond-de-rivalites-inter-arabes-alexandre-del-valle [7] Ibidem 5. [8] LONS Camille, « Aux origines de la crise du Qatar : entre rivalité pour l’hégémonie régionale et enjeux de politique intérieure », Les clés du Moyen-Orient, 22 septembre 2017. Consultable sur : https://www.lesclesdumoyenorient.com/Aux-origines-de-la-crise-du-Qatar-entre-rivalite-pour-l-hegemonie-regionale-et.html [9] Le Figaro avec AFP, « Golfe : le Qatar optimiste sur une résolution de la crise », Le Figaro, 16 décembre 2019. Consultable sur : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/golfe-le-qatar-optimiste-sur-une-resolution-de-la-crise-20191216 [10] France 24 avec AFP, « Crise du Golfe : rétablissement total des relations entre le Qatar et ses voisins », France 24, 5 janvier 2021. Consultable sur : https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20210105-crise-du-golfe-l-émir-du-qatar-arrive-en-arabie-saoudite-pour-un-sommet-régional [11] Ibidem 3. [12] Les entretiens de l’IRIS, « Arabie saoudite/Qatar : les dessous de la fin du blocus » avec Jean-Paul Ghoneim, Chaîne YouTube de Pascal Boniface, 12 janvier 2021. Visionnable sur : https://www.youtube.com/watch?v=5-Jo5xsKGiY&feature=emb_title [13] BARNES-DACEY Julien, « La crise au Qatar accroît les lignes de fractures régionales », European Council on Foreign Relations, 14 juin 2017. Consultable sur : https://ecfr.eu/paris/article/la_crise_au_qatar_accroit_les_lignes_de_fracture_regionales/ [14] Euronews, « Réconciliation entre l’Arabie saoudite et le Qatar », Euronews, 5 janvier 2021. Consultable sur : https://fr.euronews.com/2021/01/05/reconciliation-entre-l-arabie-saoudite-et-le-qatar [15] Ibidem 12. [16] Podcast Les Enjeux Internationaux, « États du Golfe : une vraie réconciliation ? », France Culture, 6 janvier 2021. [17] Ibidem 3. [18] Ibidem 14. [19] Ibidem 3. [20] Le Monde avec AFP, « Les États-Unis suspendent temporairement leurs ventes d’armes à l’Arabie saoudite », Le Monde, 29 janvier 2021. Consultable sur : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/29/l-administration-biden-suspend-des-ventes-d-armes-a-l-arabie-saoudite-et-d-avions-de-chasse-aux-emirats-arabes-unis_6068081_3210.html [21] « Yémen : Joe Biden met fin au soutien américain à la coalition saoudienne », France 24, 4 février 2021. Consultable sur : https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20210204-joe-biden-met-fin-au-soutien-américain-à-la-coalition-saoudienne-au-yémen?fbclid=IwAR2AfRuNdutoIBmv8PXnmfNL_kKwZACPl8gv1dqhoJl02j9escBt1gvdTLM&ref=fb_i [22] « Sommet du CCG : le chef de l’ONU se félicite de la déclaration d’Al Ula sur la ‘solidarité et la stabilité’ », Medi1news, 6 janvier 2021. [23] BOUSSOIS Sébastien, « Accord d’Al-Ula : simple mirage de sortie de crise durable dans le Golfe ? », Marianne, 8 janvier 2021. Consultable sur : https://www.marianne.net/agora/humeurs/accord-dal-ula-simple-mirage-de-sortie-de-crise-durable-dans-le-golfe [24] MESZAROS Thomas, « Comment décider et agir dans les bons intervalles temporels », Préventique, « Le nouveau paysage de la crise », Mai 2019, pp. 42-43. [25] « Selon l’Arabie saoudite, ses alliés sont d’accord pour résoudre la crise du Golfe », Challenges, 5 décembre 2020. Consultable sur : https://www.challenges.fr/monde/selon-l-arabie-saoudite-ses-allies-sont-d-accord-pour-resoudre-la-crise-du-golfe_740668 [26] Ibidem 12. [27] FAKHRO Elham, « Resolving the Gulf crisis outside the Gulf », International Crisis Group, 26 janvier 2021. Consultable sur : https://www.crisisgroup.org/middle-east-north-africa/gulf-and-arabian-peninsula/resolving-gulf-crisis-outside-gulf [28] AFSAL Muhammed, « Le blocus du Qatar est levé, mais les tensions avec Bahreïn persistent », Middle East Eye, 3 février 2021. Consultable sur : https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/qatar-blocus-tensions-bahrein-golfe [29] Ibidem 27. [30] Ibidem 12. [31] AFP, « Le Qatar appelle les pays arabes du Golfe à un dialogue avec l’Iran », i24news, 19 janvier 2021. Consultable sur : https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1611044422-le-qatar-appelle-les-pays-arabes-du-golfe-a-un-dialogue-avec-l-iran [32] CHAKER Rachid, « Retour sur la crise du Golfe de 2017 », Politique étrangère, vol. automne, no. 3, 2017, pp. 73-83.

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