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Pédagogie active : les exercices de simulation de gestion de crises politiques internationales

Dernière mise à jour : 6 mai 2020


Par Thomas MESZAROS, Lydie THOLLOT, Laurent DANET, & Valérie POUCHELON-MARTEL

Depuis plus de douze ans maintenant Thomas MESZAROS, Maître de conférences en science politique, organise à l’université Jean Moulin Lyon 3, dans le cadre de ses enseignements sur la théorie et la gestion des crises internationales, des exercices de simulation destinés aux élèves de Licence 3, Master 1 et Master 2.


Le MOODLEMOOT et le PEDAGO TICE de 2015 ont été l’occasion pour l’équipe pédagogique dirigée par Thomas MESZAROS, composée de Laurent DANET, Docteur en science politique, Lydie THOLLOT, ATER en science politique et Valérie POUCHELON-MARTEL, Ingénieur en Technologies de la Formation auprès du Pôle d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique et de la Direction des systèmes d’information de Université Lyon 3, de faire le point sur ces années d’exercices pratiques qui permettent aux étudiants de mettre à l’épreuve et de compléter utilement les connaissances théoriques qu’ils ont acquises tout au long de leur formation.


La simulation, en tant qu’imitation du réel, permet d’expérimenter une action ou une série d’actions sur un ou plusieurs éléments ou sur une situation fictive plus ou moins conforme à la réalité. Elle a vocation, au travers des résultats obtenus, d’innover, d’améliorer, de se préparer ou d’anticiper. De plus, une simulation assure une formation concrète des étudiants : elle les sensibilise à certaines procédures, à certains mécanismes ou à certains enjeux comme les enjeux politiques internationaux contemporains. Elle a ainsi pour finalité de favoriser une découverte pragmatique de la réalité internationale : la diplomatie officielle et officieuse, les techniques et méthodes de négociation, la stratégie, le droit international, le fonctionnement des organisations internationales, l’interdépendance des acteurs, les systèmes complexes, l’influence du contexte historique et géographique, le processus de décision politique, la communication politique en situation d’incertitude, la violence politique notamment les différentes phases des crises et les moyens de gérer l’escalade de ces phénomènes conflictuels. Ces exercices de simulation ont considérablement évolués mais ont toujours éprouvé la forme du blended-learning. Ainsi, l’utilisation de la plateforme Moodle a accompagné de nouvelles pratiques pédagogiques en contribuant à approfondir la place du « jeu de rôle ». Nous mettrons donc en avant la manière dont l’utilisation du numérique a permis d’inscrire l’exercice de simulation de gestion de crises internationales dans le cadre d’une pédagogie active, innovante, à finalité professionnalisante. Nous répondrons à cette problématique en retraçant l’évolution de la collaboration entre l’équipe enseignante et l’ingénieur pédagogique dans le cadre de la mise en place et du suivi de cet exercice.


I. Déroulement du projet


Dans un premier temps, il s’agit de présenter la mise en œuvre du projet en confrontant la vision du pédagogue et celle du technologue afin de se prononcer sur leur complémentarité.


1. Objectifs et méthodologie de mise en œuvre : la vision du pédagogue


Au cours des dernières années nous avons développé un savoir-faire particulier dans le domaine des simulations analogiques et globales qui consistent à mettre en situation des étudiants dans la peau d’acteurs à une époque donnée, dans un contexte spécifique, avec des objectifs (ici politico-stratégiques) à atteindre. Nos exercices ont porté sur de multiples zones géographiques : Afrique, Europe, Asie, Amérique latine. Ils intègrent une multiplicité d’acteurs : Etats, Organisations internationales (ONU, UE, OTAN, etc.) et acteurs non-étatiques (Organisations non-gouvernementales, médias, groupes transnationaux politiques ou religieux, individus). Ils ont favorisé différentes approches au travers de la reconstitution historique de plus d’une centaine de crises passées et de l’analyse des « bifurcations » entrainant leur escalade ou leur désescalade. Ils ont également permis de se pencher sur les déterminants des décisions politiques (la révolution cubaine, l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand, les attentats du 11 septembre 2001, etc.). L’ensemble de ces éléments ont contribué à la création de scénarios inédits ou encore au développement, à partir de situations réelles, de scénarios de crises « potentielles ».


Dès le début de nos exercices de simulation nous avons pris appuie sur des outils numériques, non pas pour simuler le déroulement de la crise ou les négociations entre acteurs mais pour favoriser la communication entre les intervenants et reconstituer un univers virtuel qui serait conforme à celui de la réalité. L’utilisation de ces outils informatiques a eu pour effet de renforcer l’efficacité et le réalisme de l’exercice, notamment du point de vue de la communication de crise et de la pression du temps, facteurs fondamentaux de gestion de crise. Notre partenariat avec le Pôle d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique (PAPN) avait pour objectif initial de tester le potentiel pédagogique de la nouvelle plateforme Moodle sur laquelle a été créé un module de « gestion de crise ». Le but était d’exploiter au maximum cet outil pour en éprouver les limites et les améliorations éventuelles.


2. Objectifs et méthodologie de mise en œuvre : la vision du technologue


L’exercice de simulation de gestion de crises internationales a été conçu dès le départ sous la forme d’un dispositif mixte dit de « blended learning » c’est-à-dire un dispositif alliant des séquences en présentiel et l’utilisation d’un module de e-learning. Le module implémenté sur la plateforme pédagogique de la Faculté de Droit Virtuelle se constituait à l’origine d’un dossier contenant des fichiers relatifs à la présentation du cas, de forums et de liens web. L’essentiel de la simulation se faisait en présentiel durant un laps de temps variable (10h, 5 jours, 10 jours, 3 semaines). Afin que cet exercice évolue vers une meilleure adéquation avec la réalité, il était tout d’abord nécessaire que les étudiants placés en situation de gestion de crise internationale puissent travailler sur un temps plus court (une semaine) et de manière plus intense (24h sur 24h) comme cela est le cas pour les professionnels travaillant dans le domaine de la sécurité, de la diplomatie ou des relations internationales (personnels des organisations internationales, personnels d’institutions politiques, journalistes, etc.).


Ensuite, l’exercice de simulation de gestion de crises internationales est un cours sur lequel les enseignants devaient garder le contrôle. Il était nécessaire pour cela qu’ils puissent avoir connaissance des échanges et travaux effectués que ce soit en dehors de l’espace géographique de l’université ou en dehors de l’espace temporel des horaires d’ouverture de celle-ci. Au-delà de la mise en place de l’infrastructure de l’exercice il s’agissait également d’accompagner l’équipe enseignante et les étudiants lors de la simulation. En ce sens, une version améliorée du module précédent et un tutorat technique ont été mis en place Dans un premier temps, une formation d’une heure a été dispensée en début d’exercice par le technologue. Puis, dans le cadre du suivi de l’exercice, ce dernier assurait une veille de l’activité sur la plateforme. L’objectif général était de pouvoir répondre dans le détail aux attentes de l’équipe enseignante.


II. Cahier des charges pédagogique et techniques



Cette collaboration a été une réussite aussi bien du point de vue de l’activité des étudiants, qui s’en est trouvée améliorée, que du point du vue du suivi et de l’évaluation par les enseignants, qui se sont réalisés de manière continue et qui ont été plus personnalisés. Les résultats attendus, d’un point de vue pédagogique pour l’équipe enseignante, concernaient principalement la fluidification de l’organisation de l’exercice ainsi que la clarification du contenu de cet enseignement afin de le rendre plus/mieux accessible aux étudiants. Il s’agissait également, pour une large part, d’en accentuer le caractère réaliste en favorisant l’accroissement de la pression du temps et la pression psychologique par le biais des échanges et des publications en temps réel. L’un des résultats attendu, du point de vue pédagogique, concernait aussi l’évaluation des connaissances des étudiants et de leurs activités durant l’exercice. Il s’agissait de pouvoir retracer de manière individuelle et détaillée les différentes activités de chaque étudiant afin de pouvoir constater leur investissement continu et régulier. Enfin, l’objectif était aussi de pouvoir collecter des données dans le cadre des recherches menées sur les crises.


Du point de vue technique il s’agissait d’organiser l’ensemble de l’infrastructure de l’exercice de simulation de manière à faciliter le jeu des acteurs et l’évaluation faite par les enseignants. Cela passait par la création d’une zone de documentation où plusieurs ressources ont été mises en place que ce soit sous format « livre », « glossaire », « dossier » ou « fichier ». Une zone d’évaluation devait être instituée afin de contenir une page web sur la méthode de notation et plusieurs activités. En effet, les QCM produits l’année précédente devaient être importés et adaptés au sujet de l’année en cours. Des espaces de dépôts de « devoir » devaient également être mis en place. Pour ce qui est de la zone réservée aux communications et échanges, l’objectif était de créer les groupes et groupements correspondant aux 84 acteurs de la simulation. Pour chaque acteur il s’agissait de créer une étiquette, un wiki permettant aux étudiants de tenir un journal de bord et un forum pour qu’ils puissent échanger au sein de leur groupe. Il s’agissait également de mettre en place une section destinée aux négociations publiques et aux négations officieuses, ainsi que divers forums. Il a aussi été question d’installer sur la plateforme un plugin afin de permettre une auto-inscription des étudiants dans les groupes en début de cours. Ce choix était motivé par la volonté des enseignants de ne pas avoir à procéder à cette inscription de manière manuelle dans la mesure où celle-ci prend un certain temps et est faite de manière arbitraire. La mise en place des conditionnements d’activité visant à obliger les étudiants à s’inscrire dans un groupe afin d’avoir accès aux ressources et activités du cours était également attendue.

Enfin, les étudiants, dans le cadre du cours, avaient l’obligation de signer un formulaire d’autorisation d’enregistrement vidéo et de communication de leur adresse email. Il était donc nécessaire de créer un espace dédié au dépôt et à la centralisation de ces documents. Un conditionnement a été ajouté afin que les étudiants soient contraints de remplir cette formalité pour accéder au reste du cours.


III. Impacts et perspectives à venir


Les usages relatifs au blended-learning ont permis de faire considérablement évoluer l’exercice vers plus de fluidité et d’interactivité. Cependant, quelques limites sont à prendre en considération en vue d’améliorer la qualité et le suivi de l’exercice de simulation de gestion de crises internationales.


1. La vision du pédagogue


En lui-même, l’exercice de simulation, par l’intégration des jeux de rôles, est très stimulant pour les étudiants. Dans leur retour critique, chaque année, ces derniers insistent sur le caractère professionnalisant de cette expérience et sur l’efficacité de cette pédagogie active qui leur permet d’être acteur de leur propre formation. Cet exercice est une occasion de mettre en pratique ce qu’ils ont appris du point de vue théorique tout au long de leur formation dans différents domaines (stratégie, politique, économie, droit) : ils constatent alors l’intérêt de l’abstraction dans le cadre d’une approche pragmatique. La simulation d’une situation de crise est également une manière d’apprendre beaucoup sur eux-mêmes, leurs potentiels et leurs limites. Pendant toute la durée de l’exercice, ils éprouvent leur capacité à faire preuve de maturité, passant par une prise en charge autonome d’une situation complexe et par leur implication volontaire dans le jeu. Ils doivent également être en mesure de s’organiser rapidement et efficacement malgré la contrainte du temps limité et l’afflux conséquent d’informations qu’ils ont à synthétiser et à traiter. Leur faculté à résister au stress est mise à l’épreuve et, malgré cette pression psychologique, ils doivent être en mesure de travailler en équipe, avec des personnes qui ne partagent pas toujours leur vision de la politique internationale. Ils sont également confrontés à la prise de parole en public dans un cadre règlementaire très formalisé. Ainsi, la qualité de leur expression orale, mais plus largement leur clairvoyance, leur maturité, leur conscience professionnelle, leur déontologie, leur capacité à travailler en équipe, leur résistance physique et psychologique face à la difficulté sont autant de qualités qu’un potentiel employeur peut exiger.


De manière générale, l’exercice est toujours bien reçu et, cette année encore, comme les années précédentes, l’investissement des étudiants a été conséquent. Ce mode de fonctionnement ludique est une manière de les renseigner sur certains acteurs internationaux, certaines régions du monde, certaines situations de crise, les institutions internationales, la politique internationale, le droit international et les pratiques de la diplomatie. Il s’agit d’une réelle pédagogie active puisqu’elle stimule l’étudiant qui va trouver un intérêt pratique à chercher des informations. Parallèlement à l’exercice, un contenu pédagogique traditionnel est mis en ligne, à la disposition des étudiants. Un travail rigoureux d’évaluation est également effectué durant l’exercice par l’équipe enseignante. Cette évaluation est double, elle est à la fois ponctuelle (QCM sous forme de test – position paper et bilans sous forme de devoirs à déposer sur la plateforme) et continue (suivi des communications officielles et officieuses, évaluation des journaux de bord sous forme de wikis).


En définitive, la simulation de gestion de crise est un exercice pratique en constante évolution, complémentaire d’une formation théorique exigeante. Elle constitue un véritable défi pédagogique et technique qui demande un important travail de mise au point en amont, et un échange suivi entre enseignants et entre l’équipe enseignante et l’ingénieur pédagogique, la complémentarité entre ces protagonistes étant une condition essentielle pour une bonne réalisation de cet exercice.


2. La vision du technologue


Si le tutorat motivationnel et l’encadrement pédagogique doivent être réalisés principalement par les enseignants, l’ingénieur fait le lien entre les attentes des utilisateurs et les exigences techniques de la plateforme. Ces dernières impliquent aussi bien les étudiants que les enseignants. Il est donc important d’avoir un retour critique sur les possibilités et les limites techniques du module numérique, afin de pouvoir l’améliorer d’année en année. Concernant la préparation et la mise en place préalable à l’exercice de simulation de gestion de crises internationales, elle a nécessité le travail d’un ingénieur pédagogique sur une durée de 10 jours. Un cours a été créé sur la plateforme pédagogique de l’université Jean Moulin Lyon 3 (une plateforme Moodle version 2.5). Il a été structuré en trois sections : une section reprenant la documentation donnant des informations sur la mise en contexte, le cadre des négociations et les règles de procédure, une section d’évaluation et une section réservée aux communications et aux échanges. Ce travail sur la plateforme devrait dans une large mesure pouvoir être réutilisé dans les années à venir même si les ressources et activités devront être adaptées aux futurs scénarios. Une contrainte relative à l’activité « wiki » est toutefois notable. En effet, une fois créé, le nom de la première page des wikis est fixe ce qui fait que tous les wikis devront être recréés.


De plus, certaines améliorations sont envisagées. Ainsi, il est prévu tout d’abord de modifier la présentation visuelle du module via le format « vue en image » de Moodle. Ensuite, la signature électronique nécessaire au remplissage du formulaire d’autorisation d’enregistrement vidéo et de communication des emails des étudiants en ligne n’a pas toujours fonctionné. Il semble cependant que l’on puisse remédier à cela en installant un nouveau plugin sur Moodle qui permette de mettre en place un bloc de signature électronique. De plus, les communications officieuses entre les groupes durant l’exercice ont dû se faire par échange de mails car il n’a pas été possible de mettre en place un « rôle étudiant » permettant à ceux-ci de créer eux-mêmes de nouveau tchats ou forums sans qu’ils puissent pour autant supprimer et modifier le contenu de l’ensemble du cours. Enfin, la visibilité des communications des médias est insuffisante ; l’idéal serait de développer une activité incorporée directement sur la page du module qui ressemblerait au mur que l’on retrouve sur des réseaux sociaux.


Concernant l’utilisation du module numérique, un sondage a été mis en place pour connaitre le ressenti des étudiants. Le résultat a été plutôt positif. Les étudiants se sont appropriés rapidement et facilement cet outil mais une prise en main préalable du module est nécessaire. L’utilité de la formation dispensée n’est donc pas remise en cause, même si elle peut sans doute prendre une forme différente (une vidéo par exemple). Quelques bugs informatiques ont été relevés. Ceux-ci ont été dus à une montée en charge trop importante des serveurs de l’université. Suite à cela, la Division des systèmes d’informations (DSI) a envisagé d’augmenter la capacité des serveurs. De plus, le technologue a effectué une veille numérique de l’exercice. Une division des tâches a été respectée : l’équipe enseignante s’est concentrée exclusivement sur le suivi pédagogique des étudiants, et le technologue sur le suivi technique de la plateforme. Ce dernier a donc reçu tous les messages des forums afin de pouvoir identifier rapidement un éventuel problème technique qui aurait pu nuire à la fluidité de l’exercice. Il a également été chargé de la gestion des demandes de dépôt de vidéos (les étudiants n’ayant pas accès au serveur institutionnel). Cet aspect du tutorat est chronophage mais reste essentiel pour que les apprenants puissent se concentrer sur leur « jeu de rôle ».

Enfin, du point de vue des ressources humaines, l’équipe pédagogique du cours de gestion de crises internationales, parce qu’elle était restreinte (un maître de conférences et deux chargés de travaux dirigés), avait la volonté d’automatiser certaines tâches (l’inscription des étudiants dans les groupes qui correspondaient aux différents acteurs de la simulation, le déploiement des ressources mises à disposition, la diffusion des contenus produits par les étudiants, etc.). Le but était ici de permettre une évolution du cours en allégeant le travail des enseignants. Cet objectif a été atteint. Cette année, l’important travail de préparation en amont a été en partie récompensé par une gestion quasi-autonome du module. A terme, il est question de pouvoir mettre en place un module qui pourra être réutilisable et totalement autonome.


Conclusion


Le bilan de ces exercices de simulation est très stimulant du point de vue de la théorie et de la gestion des crises, aussi bien pour les étudiants que pour l’équipe enseignante. Il est également particulièrement enrichissant du point de vue de la recherche car ces simulations, qui nécessitent une approche transversale, ont permis d’approfondir un certain nombre d’aspects en ce qui concerne l’étude des crises et leur gestion pratique. Un manuel de gestion de crise est d’ailleurs de cours de préparation à partir des constatations réalisées lors des exercices stratégiques mis en place en cours. Nos perspectives de développement sont importantes. Les collaborations engagées avec le Pôle d’Accompagnement à la Pédagogie Numérique sont appelées à se poursuivre pour résoudre certains problèmes techniques et améliorer certains aspects liés à l’organisation logistique afin de rendre, dans l’avenir, ces exercice de simulation encore plus efficaces et encore plus innovants en termes de recherche et de formation sur les crises politiques internationales.



 

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