Par Valentine LOPEZ-ALVAREZ
Responsable pédagogique : Léa CUCHOT
La lutte contre le coronavirus est au centre des préoccupations internationales. Cependant, d’autres crises aux enjeux majeurs se déroulent parallèlement sans disposer de la même attention. Ainsi, les différents articles qui constituent cette thématique vont tenter de porter un éclairage sur des crises environnementales et sanitaires actuelles qui se multiplient à travers le monde, entraînant des conséquences humaines et économiques considérables.
Le fléau des criquets pèlerins : la menace d’une aggravation de l’insécurité alimentaire de l’Afrique de l’Est
Le phénomène des criquets pèlerins n’est pas nouveau en Afrique, cependant la vague d’insectes qui est soudainement apparue entre décembre 2019 et avril 2020 a été d’une rare intensité. Elle a principalement touché l’Éthiopie, le Kenya et la Somalie et a atteint Djibouti, l’Érythrée, l’Ouganda, Soudan, le Sud Soudan et la Tanzanie mais aussi quelques pays du Moyen-Orient. Les criquets se nourrissent des cultures et des pâturages qui répondent aux besoins vitaux des populations locales. Par conséquent, ils participent à la hausse de l’insécurité alimentaire dans cette région.
Les dégâts causés par ces nuées de criquets ont été plus ou moins importants selon les pays touchés. Par exemple, le Kenya a réussi à contenir la crise grâce à une campagne de pesticides réussite, ce qui a réduit les dommages causés par les insectes. En Éthiopie, le passage des criquets a entraîné plus de dégâts malgré la mise en place d’une lutte par pesticide. L’une des raisons est sa proximité avec la Somalie. De nombreux insectes migrent en direction de l’Éthiopie car le contrôle somalien des criquets est extrêmement complexe à mettre en place[i] et pas assez efficace par rapport à leur nombre exorbitant. Il a été reporté qu’environ 350000 tonnes de céréales ont été détruites par les insectes en Éthiopie durant cette première invasion. Néanmoins, le risque actuel est la résurgence de cette invasion acridienne lors d’une deuxième vague prévue pour cette année. Cette seconde phase menace près de vingt-trois pays, de l’Afrique jusqu’en Asie, et pourrait entraîner une crise alimentaire ayant des conséquences majeures sur les populations locales. A terme, elle peut provoquer un exode rural et une situation d’appauvrissement de personnes dans des situations déjà très précaires. Aussi, de graves problèmes économiques peuvent émerger car une partie de la croissance de ces pays reposent sur l’agriculture. Tous ces éléments font de cette invasion d’insectes une menace extrême qui demande une réponse urgente et adaptée.
I. Les caractères crisogènes de l’invasion acridienne
1. Les particularités de l’espèce du criquet pèlerin
Le principal problème du criquet pèlerin est sa faculté de multiplication. Les prévisions estiment que leur nombre sera augmenté par vingt lors de la seconde phase d’invasion attendue dans cette région en 2020. Un essaim d’un kilomètre carré est composé d’environ 50 millions d’insectes, et mange la quantité de nourriture de 35000 personnes en une journée. Or, entre décembre et avril, certains essaims ont été détectés comme faisant la taille du Luxembourg[ii]. Ainsi des tonnes de denrées alimentaires sont menacées quotidiennement. De plus, les criquets se déplacent rapidement, jusqu’à 150 kilomètres par jour, parfois plus lorsque le vent joue en leur faveur. De fait, ils peuvent rapidement migrer d’un pays à un autre et surtout provoquer des dégâts sur une multitude de cultures en une journée. Leur avancée est aussi difficile à prévoir puisque leur trajectoire dépend du vent, un aléa indépendant de toute action humaine. A contrario, le vent aussi peut être un facteur qui empêche une prolifération trop importante s’il souffle de face par rapport aux criquets. En effet, les nuées acridiennes ont beaucoup de mal à voler dans ces conditions et leur vitesse serait alors considérablement ralentie.
2. Une prolifération massive causée par un environnement climatique inhabituel
Si les criquets étaient attendus, ce n’était pas en Afrique de l’Est où l’environnement aride n’est normalement pas favorable à leur multiplication. Par exemple, au Kenya, des vagues acridiennes de grande ampleur n’avaient pas été observées depuis près de 70 ans. Cette apparition soudaine de tels essaims est due au fait que la reproduction de ces insectes a été favorisée par un environnement humide[iii]. En effet, plusieurs cyclones ont frappé la région comme le cyclone Pawan en 2019. De plus, des perturbations météorologiques ont été détectées avec des pluies diluviennes inhabituelles qui se sont abattues sur la Corne de l’Afrique. Ainsi l’apparition des criquets pèlerins est toujours liée à des dérèglements climatiques qui créent déjà des conjonctures d’urgence alimentaire, que cela soit des inondations ou des sécheresses. Selon l’ONG Oxfam, les inondations et la sécheresse ont déjà obligé 350000 personnes à se déplacer au début de l’année 2019. La Somalie est particulièrement touchée par les aléas climatiques puisqu’elle a été meurtrie par plusieurs périodes de sécheresse causant une situation de famine nationale. Actuellement, elle est victime de fortes inondations, propices au développement des criquets. Or ces pluies touchent des zones utilisées comme des refuges contre la sécheresse, comme la région de Beledweyne qui bénéficiait de la présence du fleuve Shabelle. Ces inondations ont entraîné à Beledweyne le déplacement d’environ 270000 habitants dans des camps improvisés[iv].
3. Les criquets pèlerins : un danger avéré pour la sécurité alimentaire
Une invasion de criquets pèlerins avait déjà dévasté vingt pays en Afrique du Nord et de l’Ouest entre 2003 et 2005, causant plus de 2,5 milliards de pertes de dollars sur la région. Plus de huit millions de personnes ont été affectées au Sahel et la lutte d’urgence a coûté plus de 400 millions de dollars. Par exemple, le Niger a connu en 2005 une crise alimentaire très importante, avec un constat de mortalité infantile avant cinq ans d’un enfant sur trois. L’une de ses origines a été l’invasion acridienne qui a dévasté certaines zones de cultures en 2004. Les criquets pèlerins ne sont pas la seule cause d’une crise alimentaire mais ils aggravent considérablement des situations d’urgence. L’insécurité alimentaire au Niger a été en partie créée par un très grand déficit céréalier dont 70% a été causée par la sécheresse et 30% par les criquets pèlerins. En plus de cela, un exode rural a été constaté à la suite de la crise acridienne qui avait touchée près de 4000 villages. Les producteurs locaux se sont retrouvés sans récoltes ou pâturages et ont été contraints de rejoindre la ville pour trouver un emploi à la suite de la baisse de leurs revenus. Normalement, l’agriculture même sans être soumise à des problèmes environnementaux ne permettait de produire une quantité suffisante céréalière que pour sept mois[v].
Ainsi, les criquets ont accentué les problèmes d’accès à des ressources alimentaires vitales. En Mauritanie, la famine causée par les criquets pèlerins a été tellement importante que les conséquences en termes de migrations rurales sont encore ressenties actuellement. Toutefois, une vague d’une telle intensité n’est pas réapparue en Afrique de l’Ouest et du Nord grâce à la mise en place de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) de L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en association avec les pays impactés par l’invasion d’insectes. La sécurité alimentaire de la Corne de l’Afrique est donc mise en péril par l’apparition des nuées de criquets. Or, la situation de cette région est déjà extrêmement précaire. En effet, l’Afrique de l’Est est parcellée d’un enchevêtrement de conflits, de problèmes économiques aggravés par les moyens déployés contre le coronavirus, et de changements climatiques extrêmes qui frappent la région depuis plusieurs années. Ainsi, le World Food Programme (WFP) estime qu’au moins 20 millions de personnes souffrent déjà de problèmes alimentaires dans cette zone à cause d’une pénurie alimentaire régionale. Toujours selon le WFP, les vagues acridiennes, si elles ne sont pas maîtrisées, peuvent être responsables d’une augmentation de l’insécurité alimentaire de 1,5 millions à 2,5 millions de personnes dans cette région.
II. Une gestion d’urgence et continue de la menace acridienne
1. Les différents mécanismes de la lutte anti-criquets de ce début d’année
De nombreux pays de la région ont été pris au dépourvu par cette « catastrophe »[vi]. Néanmoins, grâce à l’implication de la FAO, une demande financière d’aide internationale a été rapidement demandée ce qui a joué un rôle important dans cette gestion de la crise. Déjà impliquée dans la lutte acridienne dans la région, elle connaît donc les mécanismes de réaction nécessaires à mettre en place face à cette urgence. Elle a pour mission d’alerter, de surveiller et de traquer les criquets, et a lancé une récolte de fonds allant jusqu’à 231 millions de dollars pour faire face à la crise, notamment pour aider les pays les plus touchés. La FAO a appelé à l’entraide internationale dès janvier, ce qui a permis de récolter des premières aides assez rapidement pour mettre en place des systèmes de lutte d’urgence. L’organisation avait notamment été critiquée dans sa gestion de la crise de 2003 à 2005 pour n’avoir pas réagi assez tôt. La Banque mondiale a aussi lancé un programme de 500 millions de dollars pour assister les populations locales à faire face à la crise en ciblant particulièrement les fermiers et agriculteurs. Ces fonds ont permis de mettre en place des campagnes de pesticides dans des pays qui n’avaient pas d’expertise dans ces domaines mais aussi d’atténuer les « vulnérabilités immédiates »[vii] des populations locales en apportant des aides alimentaires et financières.
Néanmoins, l’utilisation de pesticides est une réponse d’urgence qui comporte un nombre important de fragilités par rapport à son efficacité sur le long terme. Lors d’une catastrophe, les décideurs n’ont pour seule stratégie que de réduire l’ampleur de cette dernière. La période de temps pour prendre une décision se rétracte car une réponse immédiate est nécessaire[viii]. Ainsi, l’une des méthodes utilisées a été de s’attaquer directement à « l’aléa »[ix], donc les essaims, pour tenter de tempérer les dommages causés. De fait ont été diffusés par voie aérienne des pesticides pour lutter contre les criquets lorsqu’ils sont dans leur forme finale. Cependant, cette première solution demande des efforts logistiques et humains immenses et difficiles à mettre en place d’autant plus que les essaims acridiens ont une trajectoire compliquée à prévoir. La superposition de la crise sanitaire du coronavirus a compliqué les choses notamment parce qu’elle a réduit l’importation de matériels utilisés pour la lutte par pesticide aérien. D’autre part, cette méthode indique que la gestion pré-crise de ce phénomène a été inefficace, combattre les criquets lorsqu’ils forment des essaims peut être considéré comme une réponse tardive à l’invasion acridienne puisque des dégâts auront déjà été causés. La deuxième solution apportée a été de disperser le pesticide directement sur les criquets quand ils sont encore sous la forme de sauterelles et sont donc plus facilement éradiqués[x]. Ici, le souci majeur est que plusieurs zones de la Corne de l’Afrique sont inaccessibles soit à cause d’un environnement hostile, soit parce que ce sont des zones de conflits où il est impossible de circuler pour des raisons sécuritaires.
Dans ces deux cas, la réponse par pesticide a des impacts négatifs sur la biodiversité des régions de l’Afrique de l’Est. Ils peuvent éliminer des espèces prédatrices des criquets pèlerins comme certains oiseaux, en plus d’être dangereux pour la santé des populations locales. Aussi, malgré les campagnes de pesticides qui ont réussi à venir à bout de cette première invasion massive, cela n’a pas empêché certains pays de connaître des dégâts assez étendus pour impacter leur économie locale et aggraver l’insécurité alimentaire déjà présente. Ainsi, en Éthiopie entre janvier et avril 2020, 1,3 millions d’hectares ont été détruits dont 200 000 champs pour l’agriculture. Finalement, si les campagnes de pesticides sont, semble-t-il, la méthode la plus efficace face à la situation d’urgence dans laquelle étaient plongés la région Est de l’Afrique, le contrôle de la menace acridienne par pesticide s’est révélé complexe à mettre en place notamment en Somalie à cause des conflits que connaît le pays.
2. L’importance d’une organisation pré-crise pour lutter contre les criquets
La surveillance de l’évolution des criquets apparaît comme une méthode efficace pour lutter contre cette menace. En effet, la « période de rémission »[xi] dans laquelle se trouve actuellement les pays de l’Afrique de l’Est est essentielle pour la gestion de la future vague de criquets pèlerins dans la région. Le but recherché n’est pas d’arriver à un risque zéro[xii], impossible à atteindre dans cette situation, mais de réduire au maximum les dégâts que peuvent produire les essaims. Grâce à un contrôle de la transformation des criquets dans leur phase finale, volante, les criquets sont, si nécessaire, exterminés avant de l’atteindre. Ainsi, par cette technique la taille des essaims peut être réduite avant même qu’ils se forment, ce qui permet par la suite d’éviter la formation d’essaims massifs et destructeurs. Après la crise de 2003 à 2005 en Afrique du Nord, c’est par une coopération entre différents acteurs sociaux que la menace a pu être canalisée, et cela à différentes échelles. Ce constat illustre le fait que le secteur environnemental est généralement organisé autour d’une gouvernance à multi-niveaux, qui reflète la complexité des questions environnementales et de leurs impacts[xiii].
De fait, la CLCPRO a coordonné une action de lutte contre les criquets en mettant en place une stratégie régionale de surveillance, en plus de la mise en œuvre d’unités de luttes antiacridiennes de réaction dans chaque État participant. La CLCPRO fournit aussi du matériel pour aider à la recherche scientifique des experts déployés pour étudier les criquets pèlerins et leur développement. Cette gestion a permis d’éviter quatre nouvelles crises en Afrique de l’Ouest, entre 2005 et aujourd’hui, sans besoin d’une demande extérieure à ce circuit d’acteurs et favorisant donc l’autonomie de ces États face à la menace des essaims. La spécificité du criquet pèlerin se situe dans son métabolisme, passant d’une phase solitaire au sol à une phase aérienne où il se regroupe en essaim. De fait, il peut être considéré comme un « objet-frontière-transitionnel »[xiv]. Ainsi, la manière dont évolue les criquets permet d’éviter que l’absence physique d’une menace entraîne un oubli des dangers causés par les essaims acridiens, et de maintenir un état de vigilance constant. Les pays touchés par la vague de 2020 savent qu’une nouvelle infestation est inexorable et ils doivent donc mettre en place une « attente vigilante »[xv] par une gestion préventive efficace pour éviter que les risques ne se transforment en une catastrophe.
Toutefois, la gestion de ces périodes transitoires par la prévention connaissait déjà des limites que la situation actuelle de la Corne de l’Afrique ne fait que conforter. La critique première de la surveillance est son coût pour des résultats parfois limités. Ainsi, sans fonds qui reposent sur l’action des organisations internationales et la réponse de la communauté internationale, la veille acridienne est impossible à mettre en place. Or, avec la crise causée par le coronavirus, l’aide internationale, bien que présente, parait compliquée à maintenir sur le long terme. D’autant plus que le virus occupe la majeure partie de l’actualité, laissant peu de place à la sensibilisation du reste du monde à la lutte anti-criquets. Par conséquent, certains spécialistes estiment qu’il faut plutôt mettre en place des plans d’urgence qui doivent cibler les criquets quand ils sont sous leur forme finale[xvi], c’est-à-dire quand les essaims commencent à se former, pour diminuer les coûts d’une surveillance sur le long terme.
3. Une gestion des risques complexe pour les pays en conflits
Certains auteurs quant à eux estiment que la gestion du risque doit se concentrer sur la maîtrise des vulnérabilités par le développement de moyens compensatoires, c’est-à-dire les assurances ou les aides alimentaires[xvii]. Cette dernière solution paraît particulièrement nécessaire pour les pays qui sont dans une insécurité telle que la mise en place d’un système de prévention contre les criquets pèlerins est impossible. En effet, les zones de conflits ne sont pas atteignables, leur surveillance étant quasi-impossible. Pour arriver à accéder à ces régions isolées une aide a pu être fournie par des technologies avancées comme avec des drones ou des satellites, mais elle reste limitée par son coût et par la complexité de sa mise en place. Aussi, la problématique du contrôle dans les zones de conflits est aussi une des raisons pour lesquelles la prolifération de criquets au début de l’année 2020 a pu être possible. En effet, certains endroits sont totalement laissés à l’abandon du fait de l’insécurité qui y règne, ainsi personne n’a pu constater la multiplication des criquets lorsqu’ils étaient encore sous leur forme de sauterelle.
Par conséquent, le développement des moyens compensatoires pourrait être une solution nécessaire à mettre en place dans des pays comme la Somalie. D’ailleurs, les déplacements de populations provoqués par la faim constituent une occasion pour le terrorisme de se développer dans le pays. En effet, les islamistes radicaux Shebab qui ont formé une insurrection dans le pays profitent de ces mouvements de population pour recruter de nouvelles personnes dans leur rang. Ainsi, l’insécurité est aussi accentuée par l’apparition des criquets dans les zones de conflits. Hors de l’Afrique de l’Est, c’est le Yémen qui risque de souffrir le plus d’une vague de criquets pèlerins. En effet, sa situation conflictuelle ne permet pas de laisser place à une réponse efficace face à la menace acridienne qui risque d’aggraver une situation humanitaire déjà précaire[xviii]. L’un des problèmes est aussi qu’il devient le terreau de développement des criquets qui migrent ensuite vers les pays voisins, comme cela a été le cas pour le Pakistan en début d’année.
La Corne de l’Afrique a donc été confrontée en ce début d’année à une crise inattendue provoquée par un environnement climatique exceptionnel particulièrement favorable à la prolifération des criquets pèlerins. L’arrivée d’une deuxième vague est inévitable si aucune mesure de prévention n’est prise. La période transitoire actuelle est donc cruciale pour la sécurité alimentaire et l’économie des pays impactés. Une surveillance et une coopération entre différents acteurs à l’échelle locale, régionale et internationale sont nécessaires pour s’assurer que le risque d’une nouvelle infestation ne se transforme pas en une nouvelle catastrophe pour des régions déjà précaires et enlisées dans des conflits. Cependant, la gestion du risque parait compliquée à mettre en place dans certains pays sclérosés par l’insécurité. La catastrophe des criquets pèlerins ne fait que de souligner les inégalités régionales déjà existantes. Enfin, la préparation d’un plan post-crise est nécessaire pour s’adapter à l'échelle nationale et régionale pour minimiser au mieux les dégâts en matière d'autonomie alimentaire.
[i] Edward Johnson, Update on the desert locust outbreak, rapport du 12 juin 2020 fait au nom du World Food Programme, disponible sur https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/WFP%20East%20Africa%20Locust%20Update%2012%20June%202020.pdf, consulté le 14 juillet 2020. [ii] Juan Siliezar, « East Africa facing massive swarms of locusts », The Harvard Gazette [En ligne], 30 juin 2020, disponible sur https://news.harvard.edu/gazette/story/2020/06/researchers-investigate-a-plague-of-locusts-in-east-africa/, consulté le 13 juillet 2020. [iii] Food and Agriculture Organization of the United Nations, Desert locust crisis appeal. January -December 2020 [En ligne], Rome, 2020, disponible sur https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Greater%20Horn%20of%20Africa%20and%20Yemen%20%20Desert%20locust%20crisis%20appeal%20%20May%202020.pdf, consulté le 13 juillet 2020. [iv] Laurent Filippi, « En Somalie, après les sécheresses, les inondations poussent les populations à l’exil », Franceinfo [En ligne], 25 février 2002, disponible sur https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/somalie/en-somalie-apres-les-secheresses-les-inondations-poussent-les-populations-a-l-exil_3779033.html, consulté le 15 juillet 2020. [v] Michel Charasse et Adrien Gouteyron, Niger sortir de la crise alimentaire, répondre à la malnutrition infantile, rapport d’information n° 512 (2004-2005) fait au nom de la commission des finances, déposé le 29 septembre 2005, disponible sur https://www.senat.fr/rap/r04-512/r04-512_mono.html, consulté le 19 juillet 2020. [vi] André Dauphiné et Damienne Provitolo « Chapitre 1 – Définir les notion de risques et de catastrophes, Risques et catastrophes [En ligne], p. 20, disponible sur https://www.cairn.info/feuilleter.php?ID_ARTICLE=ARCO_DAUPH_2013_01_0014, consulté le 14 juillet 2020. [vii] Ibid., « Chapitre 13 – La gestion des catastrophes », p. 340. [viii] Ibid., p. 338. [ix] Ibid., p. 339. [x] Juan Siliezar, Op. cit. [xi] Antoine Doré, « Comment gérer une prolifération. Peut-on composer avec les criquets pèlerins ? », Etudes rurales [En ligne], 2010, p. 119-132, disponible sur https://journals.openedition.org/etudesrurales/9093, consulté le 13 juillet 2020. [xii] André Dauphiné et Damienne Provitolo, Op. cit., « Chapitre 12 – La prévention des risques de catastrophe », p. 298. [xiii] Monica DiGregorio et autres, “Multi-level governance and power in climate change policy networks”, Global Environmental Change 54 [En ligne], 2019, p. 64-77, disponible sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378018304242, consulté le 15 juillet 2020. [xiv] Antoine Doré et Marc Barbier, « Maintenir la vigilance. Les objets-frontières-transitionnels dans la pérennisation des dispositifs de surveillance des « soldats de Dieu », Revue anthropologique de connaissance [En ligne], 2015/2 Vol. 9, n°2, p. 189 à 212, disponible sur https://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2015-2-page-189.htm,consulté le 14 juillet 2020. [xv] Ibid. [xvi] Ibid., p. 200. [xvii] Ibid. [xviii] The World Bank, « US$25 million to help Yemen Fight Locusts, Preserve Food Security, and Protect Livelihoods », World bank [En ligne], 17 juin 2020, disponible sur https://www.worldbank.org/en/news/press-release/2020/06/17/us25-million-to-help-yemen-fight-locusts-preserve-food-security-and-protect-livelihoods, consulté le 20 juillet 2020.
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